Patrimoine normand

Michel de Decker - Histoires paranormales en Normandie

Dimanche 10 Janvier 2016
Michel de Decker - Histoires paranormales en Normandie

Histoires paranormales en Normandie. (© Patrimoine Normand)

MICHEL DE DECKER - HISTOIRES NORMANDES.
Journal de bord ma Normandie Bleue - n°96.


Michel de Decker

Extrait Patrimoine Normand n°96
Par Michel de Decker.

 

Méfiez-vous du tempestaire et des armoires normandes qui craquent comme des cercueils ! Méfiez-vous des chèvres qui sautent dans votre lit sans crier gare, des fermes à l’abandon ou des chenilles de la Madeleine… Assurément non, la Seine et l’Orne n’ont pas toujours été de longs fleuves tranquilles…

L’armoire hantée

Dans les années 60, vivait à Cormeilles un jeune couple de professeurs fort amateurs de brocante. Lui, Luc, il enseignait les mathématiques dans un établissement de Lisieux ; son épouse, Ingrid, faisait dans la physique-chimie au collège de Pont-l’Évêque. S’ils aimaient les vieilles choses, Ingrid et Luc ? Il ne se passait pas un dimanche sans qu’ils ne partent faire la tournée des brocanteurs et des antiquaires. Leur maison était d’ailleurs devenue une véritable caverne d’Ali Baba.

« Tiens, dit un jour Luc à son épouse, regarde plutôt cette petite annonce : À vendre armoire normande 18e, prix sacrifié. On va voir ? »

Alors ils se sont rendus dans un délicieux petit château du pays d’Auge et ils ont vu. Elle était vraiment superbe, tout en chêne blond patiné, cette armoire de Coutances, avec sa corniche droite, puissante, moulurée à créneaux ; avec sa partie basse reposant sur une corniche formant tiroirs et ses portes droites à petits panneaux à écoinçons. Son prix ? Il était franchement dérisoire. À tel point que Luc, qui était un honnête homme, n’a pu s’empêcher de lancer :

« Mais enfin, monsieur, elle vaut beaucoup plus que cela. Pourquoi la bradez-vous ?

- Elle ne me plaît plus, voilà tout, répondit le vendeur un peu sèchement. Alors, vous la prenez, oui ou non ? »

Et le soir même, la belle armoire, qui avait pu connaître Louis XIV, trônait dans la chambre des jeunes professeurs… qui ne fermèrent pas l’œil de la nuit ! Parce que, dès qu’ils éteignaient leur lampe de chevet, le meuble se mettait à craquer, faisant un bruit d’enfer, comme si le chêne, devenu trop sec, se préparait soudain à éclater. Mais dès qu’ils rallumaient l’ampoule, le vacarme cessait instantanément. Vous avez dit bizarre ? Même scénario la nuit sui...

 

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