Patrimoine normand

Obélisque de la bataille d'Ivry à Épieds

Jeudi 31 Janvier 2008
Obélisque de la bataille d'Ivry à Épieds

L’obélisque au bout du chemin bordé d’arbres. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)


Alexandre Vernon

Extrait Patrimoine Normand n°51
Par Alexandre Vernon.

 
Sous le bas-relief du buste du roi Henri IV en façade «?C’est ici l’endroit de l’Ente où se tint le roi Henri IV le jour de la bataille d’Ivry donnée le 14 mars 1590 ». (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)
Sous le bas-relief du buste du roi Henri IV en façade « C’est ici l’endroit de l’Ente où se tint le roi Henri IV le jour de la bataille d’Ivry donnée le 14 mars 1590 ». (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)

Surplombant la vallée de l’Eure, le vaste plateau de Saint-André et de La Couture-Boussey qui s’étend de la forêt de Merey à la forêt d’Ivry, et que l’horizon barre d’un trait infini, a vu se dérouler en mars 1590 une bataille décisive. D’un côté le « gros » Mayenne à la tête des Ligueurs du front des Catholiques ; de l’autre Henri IV et son armée de Huguenots sur la route royale qui devait le conduire vers Paris.

Aujourd’hui le vent insouciant souffle toujours autant sur ces étendues, oublieux de ces hauts faits d’armes anciens, de toutes ces armures brillant au soleil, de la fumée des terribles mitrailles et des canons, et de tous ces morts couchés sur cette terre généreuse. Dans cette campagne isolée, l’air reste désespérément vide de souvenir à part ce monument en plein milieu des champs : l’obélisque d’Épieds, non loin du village du même nom, qui rappelle la célèbre bataille d’Ivry et le roi Henri IV, son glorieux vainqueur.
 

La bataille d’Ivry et le panache blanc

Ce jour du 13 mars 1590, Henri à la tête de ses troupes est arrivé à Foucrainville après avoir traversé le bourg de Saint-André. Il décide de camper sur cette vaste plaine. Il sait que l’ennemi a franchi le pont de l’Eure à Ivry et que l’affrontement est imminent. Il sait aussi que l’armée de la Ligue est impressionnante avec ses 16 500 hommes dont on compte 3 500 cavaliers, 4 200 Suisses et 2 400 reîtres allemands alors qu’il n’a à lui opposer que 10 500 hommes dont 2 500 cavaliers, 2 500 Suisses et 750 Allemands. Mais il a confiance en sa bonne étoile. Il envoie quelques éclaireurs en reconnaissance qui font prisonniers des officiers suisses et ainsi prépare-t-il durant la nuit son plan de bataille et aussi la disposition de son armée face aux Ligueurs qui s’appuient sur le ravin de la rivi...

 

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