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Donjon de Chambois et stèle commémorative des combats du mois d’août 1944. (© Stéphane William Gondoin) Dans un paysage ayant beaucoup changé, il n’est pas toujours aisé de replacer les différentes phases d’un événement historique, qui plus est lorsqu’il s’agit d’un épisode aussi titanesque – et parfois confus – que la bataille de Normandie. Quantité de villes et de villages abritent par ailleurs des stèles et autres monuments du souvenir que l&rsq...

Agriculture intensive oblige : des années 1950 aux années 1990, le remembrement des terres agricoles a eu notamment pour effet la disparition massive de haies bocagères. Cependant, le changement climatique et toutes ses conséquences ont fait prendre conscience de l’importance de ces haies pour les écosystèmes. D’où un mouvement pour leur (re)plantation sur le territoire. Ainsi, le Parc Naturel Régional (PNR) et Géoparc Normandie-Maine a lancé en 2018 un vaste programme soutenu par la Fondation du patrimoine.

La région à l’œuvre pour la protection de notre patrimoine. Notre patrimoine, c’est notre histoire, nos gènes, le legs des générations antérieures dont nous ne sommes que les dépositaires éphémères, et dont nous sommes comptables devant les générations futures, comme pour tout ce qui touche à l’environnement d’ailleurs. Hervé Morin, président de la région Normandie, Patrick Gomont, vice-président en charge du patrimoine et de la culture, et Édouard de Lamaze, conseiller régional chargé de la mission patrimoine, ont présenté la nouvelle politique en faveur du patrimoine, au château de Fontaine-Henry (Calvados) le 3 juillet dernier.

Laissons à Paris le « bonheur » d’accueillir les Jeux olympiques… Croisons en revanche les doigts pour un aboutissement favorable au superbe dossier déposé par Rouen, pour candidater au statut de Capitale européenne de la culture en l’an de grâce 2028.

En cette année du 80e anniversaire de la tristement célèbre rafle du Vél d’Hiv, le travail de l’artiste allemand Gunther Demning prend une dimension particulière. Depuis les années 1990, ce Berlinois scelle devant le dernier domicile connu de victimes de la barbarie nazie, ce qu’il appelle des Stolpersteine (singulier Stolperstein) que l’on peut traduire en français par « pierre d’achoppement ».

Longue de 22 mètres, haute de 60 centimètres, cette tenture de lin écru, conçue et réalisée par une équipe interdisciplinaire, raconte en 30 épisodes la fascinante saga de Rollon.