L'abreuvoir, l'un des lieux emblématiques de Veules-les-Roses. (© Stéphane William Gondoin)
Veules ne se résume pas aux bains de mer, aux villas de charme et aux loisirs de quelques écrivains et hommes de théâtre : généreuse, la nature lui a prodigué de multiples atouts ; son passé rural et seigneurial l’a pour sa part dotée d’un patrimoine ancien unique. De nouvelles facettes de son histoire ont récemment été révélées et, aujourd’hui, le village renoue avec des pans de son passé jusqu’ici méconnus.
La Veules, plus petit fleuve de France, traverse un vallon fertile entouré de forêts. Dès le XIe siècle, les ducs de Normandie confient le défrichement et la culture des terres environnantes à deux monastères. La partie située sur la rive droite est octroyée à la collégiale de Saint-Quentin-en-Vermandois. D’après l’abbé Cochet, grand archéologue du XIXe siècle, cette donation est faite à Dudon, chanoine de Saint-Quentin, familier de la cour des ducs de Normandie et devenu leur historien. À l’abbaye de Fécamp revient le soin d’exploiter la rive gauche, avec son église Saint-Martin, citée pour la première fois en 1025.
les lieutenants de l’amirauté, « seigneurs de veules »
Historienne d’art et ancienne inspectrice des Monuments historiques, Bernadette Chaignet-Sortais s’est passionnée pour les édifices les plus an...
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