<![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com fr copyright 2024 www.patrimoine-normand.com <![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com/images/l/log/Logo-Patrimoine-Normand-11.jpg http://www.patrimoine-normand.com Thu, 25 Jul 2024 20:25:29 +0100 <![CDATA[ Feuilleter Patrimoine Normand n°130 ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151750-patrimoine-normand-130.html
PATRIMOINE NORMAND N°130
— Juillet-Août-septembre 2024 —

ATTENTION :
Cette version numérique du magazine est présentée en basse définition à titre d'aperçu.
 
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Thu, 18 Jul 2024 10:59:01 +0100
<![CDATA[ Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures » ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151746-expo-saint-lo.html Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures ». (DR)


DATE
Du 15 juin au 15 septembre 2024.
LOCALISATION :
SAINT-Lô (50).

 

 

Pour célébrer les 150 ans de la naissance des impressionnistes en 1874, le musée de Saint-Lô propose une nouvelle exposition. À l'occasion de la 5e édition du Festival Normandie Impressionniste, l'accent est mis sur l'estampe, une technique souvent méconnue du grand public mais largement utilisée par les maîtres impressionnistes.

Au musée d’Art et d’Histoire de la préfecture de la Manche, l’exposition Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures met l’accent sur un autre support utilisé par les impressionnistes. On le sait peu, mais certains parmi eux ont utilisé la gravure comme moyen d’expression, s’adonnant à des séances de travail parfois en commun. Fidèles à leur quête initiale, ils explorent là encore les techniques pour toujours mieux capter la lumière. « Pour cette exposition, des artistes oubliés sont exposés aux côtés d’artistes célèbres, des estampes de collections publiques et privées dialoguent avec des peintures, des plaques de cuivres, des pierres lithographiques, des photographies et des documents anciens, faisant découvrir aux visiteurs une technique rarement accrochée aux cimaises. »

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures »
Musée d'art et d'histoire
5 Place du Champ-de-Mars
50000 SAINT-LO
Tél. : 02 33 72 52 55
www.saint-lo.fr
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin
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Wed, 17 Jul 2024 21:05:01 +0100
<![CDATA[ The Levitation project en Seine-Maritime ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151745-forgetmat.html Le pont Colbert, Dieppe. (© ForgetMat)


DATE
Du 10 juin au 6 septembre 2024.
LOCALISATION :
ROUEN (76).

 

 

À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une exposition de ForgetMat est présentée à l'hôtel du Département de Seine-Maritime à Rouen.

Le département de la Seine-Maritime s’associe à ForgetMat, danseur, performeur, directeur artistique et photographe. Connu sous le pseudonyme de The Flying Man (« l’homme volant »), il explore le patrimoine seinomarin pour offrir des performances uniques dans des lieux emblématiques tels que Rouen, Étretat, Le Havre et Dieppe.

Des séances de prises de vue ont été également réalisées dans des sites historiques, comme l’abbaye de Jumièges et le théâtre romain de Lillebonne.

Les œuvres créées sont exposées dans le grand salon et sur les grilles de l’hôtel du département de Rouen jusqu’au 6 septembre 2024. Cette exposition offre une expérience immersive, enrichie par des projections dynamiques sur la Tour des Archives de Rouen, permettant chaque week-end aux visiteurs de plonger davantage dans l’univers créatif de l’artiste.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « The Levitation project en Seine-Maritime » – Par Mathieu Forget (ForgetMat)
Exposition visible du lundi au vendredi de 10 h à 17 h.
Et tous les jours sur les grilles du Département
Gratuit
Hôtel du Département
Quai Jean-Moulin
76101 ROUEN
Tél. : 02 35 15 69 44
www.seinemaritime.fr

 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
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Wed, 17 Jul 2024 20:08:01 +0100
<![CDATA[ Exposition « Le sport dans l’Antiquité » à Lillebonne ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151743-sport-antiquite.html Exposition « Le sport dans l’Antiquité – De l’Égypte ancienne à la Gaule Romaine ». (© Paris Musées)


DATE
Du 1er avril au 3 novembre 2024.
LOCALISATION :
LILLEBONNE (76).

 

 

À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une exposition sur le sport dans l'Antiquité est présentée au théâtre romain de Lillebonne.

L’édifice remarquable du théâtre antique de Lillebonne, le plus vaste et le mieux préservé du nord de la France, est un rare vestige de l’époque romaine. Construit dès le Ier siècle, il a été intégré dans les fortifications de la ville et utilisé comme habitat et carrière de pierre. Redécouvert en 1764, il a été restauré progressivement après son acquisition par le Département de la Seine-Maritime en 1818, et classé monument historique en 1840. Pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024, une exposition proposée au théâtre de Lillebonne retrace l’histoire du sport dans l’Antiquité, de l’Égypte ancienne à la Gaule romaine. La pratique sportive antique se distinguait par le soin apporté au corps ainsi que par son rôle d’entraînement et de compétition à des fins militaires, religieuses ou de divertissement.

Le public est invité à parcourir cette riche histoire à travers douze panneaux détaillés accompagnés de matériel de reconstitution historique.
 

Vestiges du théâtre antique de Lillebonne. (© Stéphane William Gondoin) 

Vestiges du théâtre antique de Lillebonne(© Stéphane William Gondoin)

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Le sport dans l’Antiquité – De l’Égypte ancienne à la Gaule Romaine » 
Exposition visible tous les jours de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h.
Gratuit
Théâtre romain de Lillebonne
14, rue Victor-Hugo
76170 LILLEBONNE
Tél. : 02 32 65 20 00
theatreromaindelillebonne.fr­­

 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
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Wed, 17 Jul 2024 17:34:01 +0100
<![CDATA[ Le haras national de Saint-Lô retenu pour le Loto du patrimoine ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151741-haras-saint-lo.html 2000 m² sont partis en fumée, la moitié des étables du haras, dont quarante-deux boxes et leurs locaux annexes (sellerie, stockage, douches…), ainsi que le laboratoire d’insémination artificielle. (© MDprod50)


Michel Levron.

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Michel Levron.
 

Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2019, le haras national de Saint-Lô vit un drame : un incendie se déclare dans deux écuries qui sont détruites en très grande partie. Presque cinq ans plus tard, le 20 mars 2024, la Fondation du patrimoine, via la « Mission patrimoine », a dévoilé les dix-huit projets régionaux retenus pour le « Loto du patrimoine 2024 ». Et pour la Normandie, le gagnant est… la restauration des deux écuries sinistrées. Une belle reconnaissance pour ce lieu emblématique de la filière équine française.

Le berceau du « Selle français »

À la suite du rétablissement et de l’organisation des Haras nationaux par Napoléon en 1806, celui de Saint-Lô est définitivement créé en 1886 sur une surface de 7,5 hectares. En partie détruit par les bombardements du 6 juin 1944, il est recons...

 

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Tue, 16 Jul 2024 19:45:01 +0100
<![CDATA[ Les couleurs du bois du Breuil ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151740-bois-du-breuil.html À l’orée du bois du Breuil, propriété du Conservatoire du littoral. Tout un programme sur un panneau. (© Stéphane William Gondoin)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Stéphane William Gondoin.
 
C’est aux mois de mai et de juin que fleurissent les rhododendrons du bois du Breuil, créant de véritables murs de fleurs (© Stéphane William Gondoin)
C’est aux mois de mai et de juin que fleurissent les rhododendrons du bois du Breuil, créant de véritables murs de fleurs (© Stéphane William Gondoin)

Au sommet de la Côte de Grâce, à une poignée de kilomètres de Honfleur, au-dessus des communes de Vasouy et de Pennedepie, le bois du Breuil occupe un plateau calcaire recouvert d’argile à silex. Sa surface relativement modeste – à peine 120 hectares – ne l’empêche nullement d’abriter une flore et une faune remarquables. Il est notamment réputé pour ses peuplements de rhododendrons, garantissant au promeneur une explosion de couleurs au moment du printemps.

Voilà un lieu que n’aurait sans doute pas apprécié Sim, comique disparu en 2009, lui qui chantait en 1971 un tube aujourd’hui oublié : « J’aime pas les rhododendrons / Faut pas qu’les rhododendrons / Viennent me chatouiller les narines / Ça m’fait des cloques sur la poitrine / sur le bout du… nez. » Allergiques s’abstenir donc, du moins aux mois de mai et de juin, quand la floraison de ces plantes atteint son apogée. Qu’à cela ne tienne : il y a au bois du Breuil de quoi s’émerveiller toute l’année, au fil de chaque saison.

 

Une ZNIEFF… à la longue histoire !

L’ensemble appartient depuis 1982 au très précieux Conservatoire du littoral, dont nous louons régulièrement le travail dans nos colonnes. Et pour cause : les terrains qu’il acquiert sont protégés contre toutes les atteintes spéculatives, garantissant leur préservation pour les générations futures. La gestion du bois du Breuil a été confiée à l’Office national des forêts (ONF) et au d­­­épartement du Calvados. Il est par ailleurs inscrit à l’inven...

 

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Tue, 16 Jul 2024 19:36:01 +0100
<![CDATA[ Le crâne perforé de saint Aubert : une histoire mouvementée ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151739-crane-saint-aubert.html Détail du reliquaire de 1895 : vue sur le crâne perforé dit de saint Aubert. Basilique Saint-Gervais-et-Saint-Protais d’Avranches. (© Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Paul Chaffenet

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Paul Chaffenet 
 
Détail d’une enluminure du xiie siècle représentant  Le Songe d’Aubert. Cartulaire du Mont-Saint-Michel, bibliothèque patrimoniale d’Avranches, fonds ancien, ms 210, f. 4v. (© Rodolphe Corbin)
Détail d’une enluminure du XIIe siècle représentant Le Songe d’Aubert. Cartulaire du Mont-Saint-Michel, bibliothèque patrimoniale d’Avranches, fonds ancien, ms 210, f. 4v (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Saint Aubert, considéré comme le fondateur du Mont-Saint-Michel au début du VIIIe siècle et évêque présumé d’Avranches, est également connu au travers d’un crâne perforé qui lui est attribué. Cette relique et son reliquaire – récemment restauré – ont été présentés au public en 2023 lors de l’exposition La demeure de l’archange à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui célébrait le millénaire de son abbatiale. Les nombreux mystères qui, encore aujourd’hui, entourent ce crâne contribuent à sa célébrité, tout comme son passé tumultueux.

Les reliques de saint Aubert : les sources littéraires

Étymologiquement parlant, une relique (du latin reliquiae) désigne les restes vénérés d’un saint ou d’une sainte. Il peut s’agir du corps entier, d’un ou de plusieurs ossements, voire de reliques dites « de contact » (des objets que le saint a touchés et qui reçoivent la même ferveur chrétienne). Très répandu en Occident médiéval, le culte des reliques a également imprégné l’histoire religieuse du duché de Normandie, et notamment celle du Mont-Saint-Michel. Plusieurs chroniques latines montoises narrent avec force les tribulations qu’auraient connues dès le Moyen Âge les reliques de saint Aubert. L’existence même du personnage n’est pas assurée. La tradition l’a désigné comme un évêque d’Avranches mort vers 725, alors même qu’aucun texte contemporain – en l’occurrence mérovingien – ne l’atteste. Il faut attendre un texte du début du IXe siècle, rédigé par un chanoine montois, pour que la fondation en 708 ou 709 du « Mont-Tombe » et l’installation d’une communauté de chanoines soient attribuées à l’évêque Aubert, à qui l’archange saint Michel aurait fermement demandé, à trois repri...

 

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Tue, 16 Jul 2024 18:32:01 +0100
<![CDATA[ L’abbaye Notre-Dame de la Trappe – De la pénitence à la plénitude ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151738-abbaye-de-la-trappe.html L’abbaye s’inscrit dans un décor « shakespearien », composé de bois et d’étangs. (© Abbaye de la Trappe)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Virginie Michelland.
 
Frère Paul, l’un des dix-huit moines qui effectuent à la Trappe leur « long voyage intérieur ». (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Frère Paul, l’un des dix-huit moines qui effectuent à la Trappe leur « long voyage intérieur ». (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Derrière son imposant portail, la communauté monastique de la Trappe perpétue en silence et dans la joie une vie de prière, de pénitence et d’austérité que ne renieraient pas les grandes figures de son passé. Frère Paul nous a proposé une visite passionnante et lumineuse de son abbaye.

« Le plus shakespearien des monastères »

Située sur la commune de Soligny-la-Trappe, l’abbaye Notre-Dame s’inscrit dans un décor romantique et sauvage ; shakespearien, en somme… Au cœur du Parc naturel régional du Perche, la forêt domaniale offre un cadre propice à la méditation pour qui cherche Dieu à travers la beauté de la Création. Plusieurs étangs renforcent le charme et les atouts du site et de ses abords. À proximité de la boutique, la fontaine Saint-Bernard fournit une eau de source douce et légère.

Ce « cadre de verdure et de sérénité » offre à la communauté monastique un écrin préservé de 200 hectares dédiés principalement aux cultures céréalières et fruitières, et à l’exploitation forestière. Les jardins complètent le décor, entre pelouses, patio fleuri blotti entre le cloître et l’église abbatiale, et sobre jardin de méditation derrière le par...

 

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Tue, 16 Jul 2024 18:05:01 +0100
<![CDATA[ Le domaine de Pontécoulant – Un château en Suisse normande ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151736-chateau-de-pontecoulant.html Le château de Pontécoulant, face à la cour d’honneur. À droite de la tour centrale, la galerie construite au XVIIIe siècle et la tour d’angle. À gauche, la demeure de la fin du XVIe siècle rénovée à la même époque. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Mireille Thiesse

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Mireille Thiesse.
 
Le grand salon au décor très soigné du xviiie siècle où les dames se retrouvaient pour lire, écouter de la musique et prendre le thé. Ingrid Legrusley, gardienne du château, aime disposer des napperons de dentelle autour des tasses de porcelaine, ou quelques fleurs du jardin. (© Mireille Thiesse)
Le grand salon au décor très soigné du xviiie siècle où les dames se retrouvaient pour lire, écouter de la musique et prendre le thé. Ingrid Legrusley, gardienne du château, aime disposer des napperons de dentelle autour des tasses de porcelaine, ou quelques fleurs du jardin. (© Mireille Thiesse)

Que l’on vienne de Condé-sur-Noireau ou de Saint-Pierre-la-Vieille, entre monts et vaux, la découverte de la vallée de la Druance qui s’élargit après le village réserve une surprise à la sortie du dernier virage. Face à nous, soudain, le château de Pontécoulant.

Une fois franchie la petite grille qui sépare le parc de la cour d’honneur, on s’attend à entrevoir quelques carrosses et calèches menés par d’élégants équipages, des invités en crinolines, capes ou redingotes frôlant les portes-fenêtres de « l’orangerie », ou s’imprégnant des bonnes odeurs émanant de la cuisine, avant de paraître devant leurs hôtes de villégiature. En suivant leurs traces, on pénètre aujourd’hui dans une pièce rustique où la table de ferme invite à s’asseoir auprès de l’imposante cheminée de granite. Sur une plaque en fonte, la croix de Savoie fleurdelisée des armes de la famille Doulcet de Pontécoulant rappelle que ce lieu de résidence était avant tout familial.

 

La gardienne du château

Fidèle à la tradition, la gardienne du château veille aujourd’hui à l’accueil des nombreux visiteurs du domaine de Pontécoulant. Ingrid Legrusley est prête à nous faire découvrir les anciens appartements de madame de Barrère, née Le Doulcet, qui véc...

 

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Tue, 16 Jul 2024 12:40:01 +0100
<![CDATA[ Photographie et impressionnisme – Dialogue d’art d’art ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151735-normandie-impressionniste-2024.html Le chemin de fer est sans aucun doute la grande révolution du XIXe siècle. Claude MONET, Train dans la campagne, vers 1870, huile sur toile, 50 x 65,3 cm, Paris, Musée d’Orsay, œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée à la garde des musées nationaux en 1950. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) /Hervé Lewandowski)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Camille PISSARRO, Port de Rouen, Saint-Sever, 1896, huile sur toile, 65,5 x 92,2 cm, Paris, Musée d’Orsay, legs Enriqueta Alsop au nom du Dr Eduardo Mollard, 1972. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Franck Raux) ; Auguste Rosalie BISSON et Louis Auguste BISSON, dit BISSON FRÈRES, Rouen, le port maritime, près du pont suspendu, 1857, tirage sur papier albuminé d’après négatif sur verre au collodion, 32 x 44, 5 cm, Honfleur. (Collection Pierre Gaston)
Camille PISSARRO, Port de Rouen, Saint-Sever, 1896, huile sur toile, 65,5 x 92,2 cm, Paris, Musée d’Orsay, legs Enriqueta Alsop au nom du Dr Eduardo Mollard, 1972. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Franck Raux) ; Auguste Rosalie BISSON et Louis Auguste BISSON, dit BISSON FRÈRES, Rouen, le port maritime, près du pont suspendu, 1857, tirage sur papier albuminé d’après négatif sur verre au collodion, 32 x 44, 5 cm, Honfleur. (Collection Pierre Gaston)

Pour cette cinquième édition d’un festival à l’écho désormais international, les musées de la région ont une nouvelle fois mis les petits plats dans les grands. Cent cinquante ans après la première exposition impressionniste, les liens unissant la Normandie et ce courant artistique majeur sont toujours aussi forts. La peinture donc, mais aussi un art tout nouveau qui se développe rapidement : la photographie !

Presque tous les grands maîtres de l’impressionnisme ou des courants précurseurs – réalisme et école de Barbizon notamment – ont, à un moment ou à un autre de leur existence, posé leur chevalet quelque part en Normandie. Honneur aux dames avec Berthe Morisot, la figure féminine emblématique du mouvement ; chantre des atmosphères familiales feutrées et des scènes domestiques, elle a séjourné à Fécamp, a peint le bassin de Cherbourg ou la plage des Petites-Dalles. Du côté de ces messieurs, Camille Pissarro s’employa vers la fin de sa vie à saisir l’ambiance si particulière des ports de Rouen, du Havre et de Dieppe. Outre son cher Giverny et son intemporel soleil levant du Havre, Monet a immortalisé les régates et le front de mer à Sainte-Adresse, la cathédrale de Rouen, les falaises d’Étretat ou de Pourville, Honfleur et ses alentours… Eugène Boudin a saisi sur le vif les lumières si changeantes de l’estuaire, ce qui lui valut de la part de Camille Corot le surnom – mérité – de « roi des ciels ». Le discret et timide Louis-Alexandre Dubourg, au travail bien trop méconnu, s’est beaucoup penché sur le monde des travailleurs de la mer de son Honfleur natal. Le non moins timide Johan Barthold Jongkind, également grand amoureux de Honfleur, en a peint les quais et les grands voi...

 

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DOSSIER « Un été impressionniste avec Claude Monet » (14 pages) :


Retrouvez l'article intégral dans la version papier de PATRIMOINE NORMAND (n°130, juillet-août-septembre 2024).


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Tue, 16 Jul 2024 11:33:01 +0100
<![CDATA[ Claude Monet à Giverny – L’Ophélie des Nymphéas ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151734-claude-monet-giverny.html La maison du Clos normand à Giverny. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Benoît Noël

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Benoît Noël.
 
 
Jacques-Ernest Bulloz, Claude Monet près du bassin aux nymphéas, été 1905. (© Musée A. G. Poulain, Vernon)
Jacques-Ernest Bulloz, Claude Monet près du bassin aux nymphéas, été 1905. (©Musée A. G. Poulain, Vernon)

Au mitan de sa vie, Claude Monet s’installe à Giverny en 1883. Il a 43 ans et il décèdera à 86 ans. Cela semble réglé comme du papier à musique, et pourtant. Au fil des décennies, le peintre se dote d’un jardin, d’un bassin de nénuphars blancs ou « nymphéas » et de vastes ateliers. C’est-à-dire de motifs conformes à ses désirs de transpositions toujours plus littérales de la nature, et de moyens pour affronter rien moins que l’éternité…

INSTALLATION DE CLAUDE MONET À GIVERNY

Dès 1866, Émile Zola distingue en Claude Monet un tempérament plein d’énergie et « un homme dans la foule de ces eunuques » du salon officiel. À cela, il ajoute en 1868 : « Il est un des seuls peintres qui sachent peindre l’eau » des ports, loin des « marines en sucre candi ». Mieux encore, il recommande à Claude Monet, la même année 1868, l’auberge de Gloton sise à Bennecourt, village proche de Vernon, et c’est lors de ce séjour que l’artiste tombe amoureux du village de Giverny. À 43 ans, Claude Monet a derrière lui une dense vie de peintre qui ne l’a cependant pas enrichi financièrement. Le marchand d’art Paul Durand-Ruel avance l’argent du déménagement de Vétheuil à Giverny, car croyant dur comme fer à l’écurie des impressionnistes, il a toujours partagé leur combat pour s’imposer sur la scène artis...

 

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DOSSIER « Un été impressionniste avec Claude Monet » (14 pages) :


Retrouvez l'article intégral dans la version papier de PATRIMOINE NORMAND (n°130, juillet-août-septembre 2024).


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Tue, 16 Jul 2024 11:22:01 +0100
<![CDATA[ Un été impressionniste avec Claude Monet ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151733-claude-monet-giverny.html Giverny, l’étang des nymphéas, l’été. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) ; Jacques-Ernest Bulloz, Claude Monet près du bassin aux nymphéas, été 1905. (©Musée A. G. Poulain, Vernon)


Benoît Noël

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Benoît Noël.
 
 
Claude Monet, Impression, Soleil levant, huile sur toile (48x63 cm), 1872, musée Marmottan Monet, Paris. (© Bridgeman Images)
Claude Monet, Impression, Soleil levant, huile sur toile (48x63 cm), 1872, musée Marmottan Monet, Paris. (© Bridgeman Images)

Le festival Normandie impressionniste 2024 et les cent-cinquante ans de la première exposition impressionniste, célébrés au musée d’Orsay, sont l’occasion rêvée d’une escapade à Giverny à la rencontre de Claude Monet (1840-1926), maître de l’impressionnisme…

Claude Monet Avant giverny

Fils d’un négociant parisien établi au Havre, Claude Monet aura sa vie durant une fascination pour l’élément aquatique. Après le décès de sa mère en 1857, sa tante Marie-Jeanne Lecadre achèvera son éducation. Bienveillante, elle encourage son talent de caricaturiste et elle sera son mécène jusqu’à sa mort en 1870. L’adolescent montre ses portraits-charge dans la vitrine d’un marchand havrais du peintre honfleurais Eugène Boudin. À l’origine, le jeune Monet n’apprécie pas les peintures de son aîné qu’il juge bâclées, mais lorsque celui-ci lui enseigne les rudiments du métier, ses yeux se décillent et il reconnaîtra finalement le « peintre des ciels » comme son maître. Si le tableau Impression, Soleil levant (1872 – musée Marmottan) de Claude Monet précède l’huile sur bois si ressemblante Étude de ciel sur le bassin du Commerce du Havre d’Eugène Boudin (vers 1888 – MuMa), certaines vues de l’église Saint-Thomas de Touques (Calvados) de ce dernier semblent préfigurer les vues de la cathédrale de Rouen par Monet à leur manière de faire chanter la pierre au so...

 

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DOSSIER « Un été impressionniste avec Claude Monet » (14 pages) :


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Tue, 16 Jul 2024 09:57:01 +0100
<![CDATA[ Des plages du débarquement au Havre – La bataille de Normandie ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151732-bataille-de-normandie.html  Un char Shermann de la 2e division blindée française débarquant d’un LST le 2 août 1944, sur la côte orientale du Cotentin. (© Conseil régional de Normandie / National Archives USA)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Stéphane William Gondoin.
 

Dans notre numéro précédent, nous avons laissé les Alliés le 13 juin, avec une tête de pont, certes un peu précaire mais unifiée, depuis l’estuaire de l’Orne jusqu’aux portes de Montebourg, dans le Cotentin. Ils ont maintenant deux objectifs majeurs : prendre d’abord Cherbourg pour disposer d’un port en eaux profondes, s’emparer ensuite de la ville de Caen. Une fois ces buts atteints, ils vont encore longtemps se heurter à une résistance farouche avant de réussir, dans le courant du mois de juillet, à effectuer la percée décisive.

Le lendemain, 14 juin, est un grand jour pour la France libre : un immense général portant deux étoiles au képi pose le pied sur le sol métropolitain après quatre ans d’exil. Nous nous trouvons à la limite des communes de Courseulles-sur-Mer et de Graye-sur-Mer, sur le secteur codé « Juno », dans le cadre de l’opération Overlord, au milieu d’un régiment canadien en cours de débarquement. Il grimpe à bord d’une jeep qui l’emmène au QG du general Montgomery, où lui est dressé un tableau encourageant de la situation. Cependant, le but principal de Charles de Gaulle est éminemment politique : « Je tiens à marquer sans délai, qu’en tout point d’où l’ennemi a fui, l’autorité relève de mon gouvernement. » C’est que le spec... 

 

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Tue, 16 Jul 2024 09:46:01 +0100
<![CDATA[ Le château de Martainville – Quand le quotidien de nos ancêtres s’expose ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151731-chateau-de-martainville.html Le château de Martainville est une ancienne demeure seigneuriale, devenue Musée des traditions et arts normands. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Virginie Michelland.
 

À la périphérie de Rouen, une fastueuse demeure de briques offre un écrin préservé au patrimoine oublié des fermes et des maisons. Hier résidence seigneuriale, aujourd’hui Musée des traditions et arts normands, le château de Martainville offre une immersion unique dans le quotidien de nos ancêtres.

Un château de la Première Renaissance

À la fin du XVe siècle, le château de Martainville et ses vingt-cinq hectares de terres acquis en 1481 permettent à Jacques Le Pelletier (1435-1510), originaire de Provence, de s’intégrer à cette noblesse terrienne normande dont ses origines roturières semblaient devoir l’exclure. Armateurs et commerçants quarteniers, puis échevins de la Ville de Rouen, les Le Pelletier y affichent leur réussite sociale dans leur hôtel particulier de la rue des Ours. Leur « maison des champs » de Martainville conforte leur position sociale.

Inscrite sur une fenêtre de la tour sud, la date de 1485 correspond sans doute au lancement des travaux, échelonnés sur une dizaine d’années. La guerre de Cent Ans est encore trop présente dans les esprits pour né...

 

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<![CDATA[ L’excellence de la gastronomie normande ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151721-trophee-des-leopards.html Bon sang ne saurait mentir. Lauréat professionnel du Trophée des Léopards, Arthur Viel a pour parents Arnaud et Cécilia, qui font merveille en leur table étoilée d’Argentan. (© Jean-Luc Péchinot)


Jean-Luc Péchinot

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Jean-Luc Péchinot.
 

De concours culinaire en marché normand, le Trophée des Léopards a fait de Caen la capitale de notre… Gourmandie.

« C’était sous le hangar de la charreterie que la table était dressée. Il y avait dessus quatre aloyaux, six fricassées de poulets, du veau à la casserole, trois gigots, et au milieu, un joli cochon de lait flanqué de quatre andouilles à l’oseille (…). Et au dessert, une pièce montée fit pousser des cris. »

S’il est un écrivain qui met la Normandie à la bouche, c’est bien lui. Le grand Gustave. Flaubert ! Né à Rouen en 1821, l’auteur de Madame Bovary n’aura cessé de célébrer la cuisine de son terroir. Gourmand d’huîtres, dont il s’était régalé enfant à Trouville, il fut un grand amateur de l’andouille de Vire et du poulet d’Auge, un plat emblématique qui ne lésine ni sur le beurre ni sur la crème et qu’il décrit merveilleuse...

 

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Mon, 15 Jul 2024 11:03:01 +0100