<![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com fr copyright 2024 www.patrimoine-normand.com <![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com/images/l/log/Logo-Patrimoine-Normand-11.jpg http://www.patrimoine-normand.com Mon, 16 Sep 2024 00:04:43 +0100 <![CDATA[ Le Géoparc de la Hague ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151847-geoparc-la-hague.html L’anse du Culeron, non loin de la baie d’Ecalgrain, offre une vue imprenable sur les falaises de la Hague. (© Damien Bouet)

Cette année, la commune de La Hague a candidaté pour être labellisée Géoparc mondial de l’UNESCO. Ce prestigieux label permet de mettre en avant les territoires disposant d’une grande richesse géologique et cherchant à valoriser le patrimoine, aussi bien naturel et culturel que matériel et immatériel. Il existe aujourd’hui 147 Géoparcs dans le monde, dont sept en France.

La Hague est située au sein du Massif armorcain. Elle dispose d’un patrimoine géologique particulièrement varié qui permet de raconter près de 2,1 milliards d’années d’histoire de la Terre, soit près de la moitié de l’histoire de notre planète. D’ailleurs, le gneiss icartien – plus vieilles roches de France métropolitaine, vestiges de la première chaîne de montagnes émergée de l’océan primitif il y a deux milliards d’années – affleure à la pointe de la Hague, au niveau de l’anse du Culeron et du Nez de Jobourg. Au-delà de l’aspect purement géologique, le label entend mettre en valeur la diversité des paysages de la Hague et préserver la typicité de ce pays à part, entouré par la mer et battu par les vents.

Pour mener à bien ce projet, l’agglomération a mis en place une programmation culturelle particulièrement variée et développe des activités de sensibilisation et d’éducation à l’environnement, à l’attention de tous les publics et des scolaires, parmi les différentes communes déléguées.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Tous renseignements sur www.lahague.fr – Tél. : 02 33 01 53 33.
 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 (juillet-août-septembre 2024), par Damien BouetDamien Bouet


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Wed, 21 Aug 2024 21:42:01 +0100
<![CDATA[ Une récompense méritée pour le sauveur du manoir du Catel ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151826-frederic-toussaint-chevalier.html Stéphane Bern et Frédéric Toussaint. (© Stéphane William Gondoin)

Nous vous avions présenté à plusieurs reprises dans nos colonnes l’œuvre entamée il y a près de vingt-cinq ans par Frédéric Toussaint, à la maison forte du Catel, sur la commune d’Écretteville-lès-Baons, en Seine-Maritime. Entre ses bonnes mains, elle a été sauvée de la ruine dans ce qui est devenu l’œuvre de sa vie. En récompense pour son travail de longue haleine, ce propriétaire passionné, acharné et visionnaire, s’est vu remettre le 6 juin dernier les insignes de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres. Et c’est le « Monsieur patrimoine » en France, nous avons nommé Stéphane Bern, qui a fait le déplacement vers la Normandie pour le décorer en personne. Une belle consécration, qui couronne la mission que Frédéric Toussaint s’était assignée en 2000 : « Je sauverai le manoir du Catel. ».
 

Le m­anoir du Catel, à Écretteville-les-Baons. (© Frédéric Toussaint - DR). 

Le m­anoir du Catel, à Écretteville-les-Baons. (© Frédéric Toussaint - DR).

À LIRE :
 
Le manoir du Catel à Écretteville-les-Baonspar Erik Follain et Dominique Pitte in Patrimoine Normand n°52 ;
- Le manoir du Catel, rescapé des XIIIe-XVe siècles, par Fréderic Toussaint in Patrimoine Normand n°102 ;
- Maison forte du Catel - Renaissance d'un ensemble médiéval exceptionnelpar Stéphane William Gondoin in Patrimoine Normand n°106.
 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 (juillet-août-septembre 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


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Wed, 14 Aug 2024 17:37:01 +0100
<![CDATA[ Le musée Gandur ouvrira à Caen ! ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151813-musee-gandur-caen.html Jean-Claude Gandur venu annoncer la nouvelle en personne à Joël Bruneau, maire de Caen, le 24 mai dernier. (© Ville de Caen)

Grande nouvelle pour la Normandie : au terme d’un long processus de sélection, c’est finalement la ville de Caen qui a été choisie pour recevoir et exposer au public les immenses collections de la fondation Gandur. Celles-ci comprennent 1250 antiquités égyptiennes, grecques, romaines et proche-orientales, 1230 peintures européennes, essentiellement d’après-guerre, 400 sculptures, meubles et objets d’art du XIIe au XVIIIe siècle, plus de 400 objets ethnologiques d’Amérique latine et d’Océanie, 240 œuvres d’art africaines contemporaines.

Le terrain de cinq hectares choisi pour cette implantation se situe à proximité de la colline aux Oiseaux et du Mémorial, avec ses 400 000 visiteurs annuels. Autour du bâtiment muséal seront aménagés des jardins en lien avec les espaces verts environnants.

Jean-Claude Gandur, créateur de la Fondation Gandur pour l’Art, explique : « Je rêve d’un grand musée qui serait un lieu de vie et de partage de ma collection, un lieu inscrit dans son époque et tourné vers tous les publics pour permettre au plus grand nombre de vivre cette expérience unique et fondatrice de la rencontre avec l’art et la beauté.

Aujourd’hui, ce rêve va devenir réalité et je suis heureux que ce soit à Caen, en Normandie : une ville qui nous a toujours réservé le meilleur accueil et avec laquelle je sais que nous irons loin, car nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes convictions sur la place de l’art et de la culture dans la vie et dans la ville. » (Source : site officiel de la ville de Caen – https://caen.fr).
 

Article publié dans Patrimoine Normand n°130 (juillet-août-septembre 2024), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


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Fri, 09 Aug 2024 16:10:01 +0100
<![CDATA[ 80e anniversaire de la Libération en Terres d’Argentan ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151800-argentan-liberation-1944.html Stèle en hommage aux soldats américains qui libérèrent Argentan du 18 au 21 août 1944. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Pour marquer le 80e anniversaire de la Libération en Terres d’Argentan, une série de rendez-vous est proposée durant tout l’été dans une large partie du territoire. Jusqu’au 21 septembre, des commémorations mais aussi des animations se succéderont dans différentes communes de Terres d’Argentan, de Montormel à Rânes, en passant par Chambois, Argentan, ou encore Lougé-sur-Maire.

Des cérémonies solennelles rendront hommage à tous ceux qui ont combattu pour libérer ces communes, ainsi qu’aux victimes civiles. Le 20 août prochain, par exemple, un camp militaire sera installé sur le parvis de l’hôtel de ville d’Argentan. Un hommage à la 80e division d’infanterie américaine y sera rendu, suivi d’un bal de la Libération à 18 h 30.

Aussi doit-on saluer l’initiative de Terres d’Argentan Interco, qui a mis sur pied une application intitulée « Suis-moi James » proposant un parcours mémoriel de la Libération, d’Argentan à Chambois. D’une trentaine de kilomètres, il nous invite à suivre pas à pas le sillage des troupes américaines qui libérèrent ce territoire.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

Office de tourisme Terres d’Argentan
Chapelle Saint-Nicolas
Place du Marché
61200 ARGENTAN
Tél. : 02 33 67 12 48
www.tourisme.terresdargentan.fr

 

Article publié dans Patrimoine Normand n°130 (juillet-août-septembre 2024), par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin


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Mon, 05 Aug 2024 10:25:01 +0100
<![CDATA[ L’âme du Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen en danger ? ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151786-museum-rouen.html Le Muséum de Rouen est en soi un témoignage de la conception que l’on se faisait des musées au XIXe siècle, un musée de muséum de Rouen donc. (© Stéphane William Gondoin)

 

Alexandra Sobczak-Romanski, présidente de l’ONG Urgences patrimoine (© Urgences patrimoine)
Alexandra Sobczak-Romanski, présidente de l’ONG Urgences patrimoine (© Urgences patrimoine)

Trois questions à Alexandra Sobczak-Romanski, présidente de l’ONG Urgences patrimoine

La Métropole Rouen Normandie envisage une modification profonde du Muséum local. Qu’en est-il dans les grandes lignes ?

Dans sa communication, la Métropole a toujours utilisé le terme de « réhabilitation ». Or, le terme de démantèlement nous semble bien plus approprié compte tenu des démolitions et autres mutilations (disparition des vitrines d’origine, des escaliers anciens, des parquets…) qui vont totalement dénaturer le Muséum, lequel, rappelons-le, est considéré par le ministère de la Culture comme le second plus beau muséum d’histoire naturelle de France, après celui de Paris. Ce projet est très esthétique, mais ce ne sera plus un muséum, ce sera un centre culturel high tech.
 

Quel est l’intérêt du Muséum dans son état actuel ?

Le Muséum, tel qu’il est aujourd’hui, est un véritable témoin de la mémoire collective. Nous pouvons même dire qu’il est un musée de muséum. Ici, le temps s’est arrêté, et c’est un bond dans le XIXe siècle qui est proposé aux visiteurs. Il y a en ces lieux quelque chose de Jules Verne, ou même de Harry Potter. Il ne faut pas croire que ce muséum soit un « truc » poussiéreux. Il suffit de regarder les enfants s’émerveiller devant les vitrines pour comprendre qu’en fait, cette ambiance « surannée » enchante tous les publics en quête d’authenticité.
 

D’autres bâtiments à haut intérêt patrimonial sont par ailleurs écartés de ce projet, malgré un budget plus que conséquent…

Il s’agit des bâtiments des anciennes facultés de médecine, de sciences et de pharmacie qui se trouvent juste en face du Muséum. Initialement, ils faisaient partie du projet de réhabilitation, mais ils en ont été exclus au prétexte qu’il fallait ajouter 20 millions d’euros aux 66 millions consacrés au projet Beauvoisine, s’ils étaient réhabilités. Il est important de rappeler qu’il y a une quinzaine d’années, un projet de réhabilitation incluant les anciennes facultés avait été étudié et que le budget global ne dépassait pas 20 millions. En tout cas, le fait de les avoir exclus compromet leur avenir. Ça va être joli ces ruines face à une entrée de muséum façon galerie commerciale ! Non, décidément, ce projet de « Pôle Muséal » n’a aucun sens.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Tous renseignements sur le site urgencespatrimoine.fr. Vous pourrez notamment y signer une pétition en ligne.

- Le Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen, par Alexandre Vernon, Patrimoine Normand n° 56, novembre 2005 ;

Le réveil du Muséum d'Histoire Naturelle Rouen, par Alexandre Vernon, Patrimoine Normand n° 62, mai 2007.
 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 (juillet-août-septembre 2024), propos recueillis par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


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Wed, 31 Jul 2024 17:21:01 +0100
<![CDATA[ Feuilleter Patrimoine Normand n°130 ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151750-patrimoine-normand-130.html
PATRIMOINE NORMAND N°130
— Juillet-Août-septembre 2024 —

ATTENTION :
Cette version numérique du magazine est présentée en basse définition à titre d'aperçu.
 
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Thu, 18 Jul 2024 10:59:01 +0100
<![CDATA[ Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures » ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151746-expo-saint-lo.html Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures ». (DR)


DATE
Du 15 juin au 15 septembre 2024.
LOCALISATION :
SAINT-Lô (50).

 

 

Pour célébrer les 150 ans de la naissance des impressionnistes en 1874, le musée de Saint-Lô propose une nouvelle exposition. À l'occasion de la 5e édition du Festival Normandie Impressionniste, l'accent est mis sur l'estampe, une technique souvent méconnue du grand public mais largement utilisée par les maîtres impressionnistes.

Au musée d’Art et d’Histoire de la préfecture de la Manche, l’exposition Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures met l’accent sur un autre support utilisé par les impressionnistes. On le sait peu, mais certains parmi eux ont utilisé la gravure comme moyen d’expression, s’adonnant à des séances de travail parfois en commun. Fidèles à leur quête initiale, ils explorent là encore les techniques pour toujours mieux capter la lumière. « Pour cette exposition, des artistes oubliés sont exposés aux côtés d’artistes célèbres, des estampes de collections publiques et privées dialoguent avec des peintures, des plaques de cuivres, des pierres lithographiques, des photographies et des documents anciens, faisant découvrir aux visiteurs une technique rarement accrochée aux cimaises. »

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Degas, Manet, Pissaro, impression(s) de gravures »
Musée d'art et d'histoire
5 Place du Champ-de-Mars
50000 SAINT-LO
Tél. : 02 33 72 52 55
www.saint-lo.fr
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin
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Wed, 17 Jul 2024 21:05:01 +0100
<![CDATA[ The Levitation project en Seine-Maritime ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151745-forgetmat.html Le pont Colbert, Dieppe. (© ForgetMat)


DATE
Du 10 juin au 6 septembre 2024.
LOCALISATION :
ROUEN (76).

 

 

À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une exposition de ForgetMat est présentée à l'hôtel du Département de Seine-Maritime à Rouen.

Le département de la Seine-Maritime s’associe à ForgetMat, danseur, performeur, directeur artistique et photographe. Connu sous le pseudonyme de The Flying Man (« l’homme volant »), il explore le patrimoine seinomarin pour offrir des performances uniques dans des lieux emblématiques tels que Rouen, Étretat, Le Havre et Dieppe.

Des séances de prises de vue ont été également réalisées dans des sites historiques, comme l’abbaye de Jumièges et le théâtre romain de Lillebonne.

Les œuvres créées sont exposées dans le grand salon et sur les grilles de l’hôtel du département de Rouen jusqu’au 6 septembre 2024. Cette exposition offre une expérience immersive, enrichie par des projections dynamiques sur la Tour des Archives de Rouen, permettant chaque week-end aux visiteurs de plonger davantage dans l’univers créatif de l’artiste.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « The Levitation project en Seine-Maritime » – Par Mathieu Forget (ForgetMat)
Exposition visible du lundi au vendredi de 10 h à 17 h.
Et tous les jours sur les grilles du Département
Gratuit
Hôtel du Département
Quai Jean-Moulin
76101 ROUEN
Tél. : 02 35 15 69 44
www.seinemaritime.fr

 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
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Wed, 17 Jul 2024 20:08:01 +0100
<![CDATA[ Exposition « Le sport dans l’Antiquité » à Lillebonne ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151743-sport-antiquite.html Exposition « Le sport dans l’Antiquité – De l’Égypte ancienne à la Gaule Romaine ». (© Paris Musées)


DATE
Du 1er avril au 3 novembre 2024.
LOCALISATION :
LILLEBONNE (76).

 

 

À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une exposition sur le sport dans l'Antiquité est présentée au théâtre romain de Lillebonne.

L’édifice remarquable du théâtre antique de Lillebonne, le plus vaste et le mieux préservé du nord de la France, est un rare vestige de l’époque romaine. Construit dès le Ier siècle, il a été intégré dans les fortifications de la ville et utilisé comme habitat et carrière de pierre. Redécouvert en 1764, il a été restauré progressivement après son acquisition par le Département de la Seine-Maritime en 1818, et classé monument historique en 1840. Pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024, une exposition proposée au théâtre de Lillebonne retrace l’histoire du sport dans l’Antiquité, de l’Égypte ancienne à la Gaule romaine. La pratique sportive antique se distinguait par le soin apporté au corps ainsi que par son rôle d’entraînement et de compétition à des fins militaires, religieuses ou de divertissement.

Le public est invité à parcourir cette riche histoire à travers douze panneaux détaillés accompagnés de matériel de reconstitution historique.
 

Vestiges du théâtre antique de Lillebonne. (© Stéphane William Gondoin) 

Vestiges du théâtre antique de Lillebonne(© Stéphane William Gondoin)

 

INFORMATIONS PRATIQUES :
 
Exposition « Le sport dans l’Antiquité – De l’Égypte ancienne à la Gaule Romaine » 
Exposition visible tous les jours de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h.
Gratuit
Théâtre romain de Lillebonne
14, rue Victor-Hugo
76170 LILLEBONNE
Tél. : 02 32 65 20 00
theatreromaindelillebonne.fr­­

 
Article publié dans Patrimoine Normand n°130 par Rodolphe CorbinRodolphe Corbin
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Wed, 17 Jul 2024 17:34:01 +0100
<![CDATA[ Le haras national de Saint-Lô retenu pour le Loto du patrimoine ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151741-haras-saint-lo.html 2000 m² sont partis en fumée, la moitié des étables du haras, dont quarante-deux boxes et leurs locaux annexes (sellerie, stockage, douches…), ainsi que le laboratoire d’insémination artificielle. (© MDprod50)


Michel Levron.

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Michel Levron.
 

Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2019, le haras national de Saint-Lô vit un drame : un incendie se déclare dans deux écuries qui sont détruites en très grande partie. Presque cinq ans plus tard, le 20 mars 2024, la Fondation du patrimoine, via la « Mission patrimoine », a dévoilé les dix-huit projets régionaux retenus pour le « Loto du patrimoine 2024 ». Et pour la Normandie, le gagnant est… la restauration des deux écuries sinistrées. Une belle reconnaissance pour ce lieu emblématique de la filière équine française.

Le berceau du « Selle français »

À la suite du rétablissement et de l’organisation des Haras nationaux par Napoléon en 1806, celui de Saint-Lô est définitivement créé en 1886 sur une surface de 7,5 hectares. En partie détruit par les bombardements du 6 juin 1944, il est recons...

 

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Tue, 16 Jul 2024 19:45:01 +0100
<![CDATA[ Les couleurs du bois du Breuil ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151740-bois-du-breuil.html À l’orée du bois du Breuil, propriété du Conservatoire du littoral. Tout un programme sur un panneau. (© Stéphane William Gondoin)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Stéphane William Gondoin.
 
C’est aux mois de mai et de juin que fleurissent les rhododendrons du bois du Breuil, créant de véritables murs de fleurs (© Stéphane William Gondoin)
C’est aux mois de mai et de juin que fleurissent les rhododendrons du bois du Breuil, créant de véritables murs de fleurs (© Stéphane William Gondoin)

Au sommet de la Côte de Grâce, à une poignée de kilomètres de Honfleur, au-dessus des communes de Vasouy et de Pennedepie, le bois du Breuil occupe un plateau calcaire recouvert d’argile à silex. Sa surface relativement modeste – à peine 120 hectares – ne l’empêche nullement d’abriter une flore et une faune remarquables. Il est notamment réputé pour ses peuplements de rhododendrons, garantissant au promeneur une explosion de couleurs au moment du printemps.

Voilà un lieu que n’aurait sans doute pas apprécié Sim, comique disparu en 2009, lui qui chantait en 1971 un tube aujourd’hui oublié : « J’aime pas les rhododendrons / Faut pas qu’les rhododendrons / Viennent me chatouiller les narines / Ça m’fait des cloques sur la poitrine / sur le bout du… nez. » Allergiques s’abstenir donc, du moins aux mois de mai et de juin, quand la floraison de ces plantes atteint son apogée. Qu’à cela ne tienne : il y a au bois du Breuil de quoi s’émerveiller toute l’année, au fil de chaque saison.

 

Une ZNIEFF… à la longue histoire !

L’ensemble appartient depuis 1982 au très précieux Conservatoire du littoral, dont nous louons régulièrement le travail dans nos colonnes. Et pour cause : les terrains qu’il acquiert sont protégés contre toutes les atteintes spéculatives, garantissant leur préservation pour les générations futures. La gestion du bois du Breuil a été confiée à l’Office national des forêts (ONF) et au d­­­épartement du Calvados. Il est par ailleurs inscrit à l’inven...

 

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Tue, 16 Jul 2024 19:36:01 +0100
<![CDATA[ Le crâne perforé de saint Aubert : une histoire mouvementée ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151739-crane-saint-aubert.html Détail du reliquaire de 1895 : vue sur le crâne perforé dit de saint Aubert. Basilique Saint-Gervais-et-Saint-Protais d’Avranches. (© Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Paul Chaffenet

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Paul Chaffenet 
 
Détail d’une enluminure du xiie siècle représentant  Le Songe d’Aubert. Cartulaire du Mont-Saint-Michel, bibliothèque patrimoniale d’Avranches, fonds ancien, ms 210, f. 4v. (© Rodolphe Corbin)
Détail d’une enluminure du XIIe siècle représentant Le Songe d’Aubert. Cartulaire du Mont-Saint-Michel, bibliothèque patrimoniale d’Avranches, fonds ancien, ms 210, f. 4v (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Saint Aubert, considéré comme le fondateur du Mont-Saint-Michel au début du VIIIe siècle et évêque présumé d’Avranches, est également connu au travers d’un crâne perforé qui lui est attribué. Cette relique et son reliquaire – récemment restauré – ont été présentés au public en 2023 lors de l’exposition La demeure de l’archange à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui célébrait le millénaire de son abbatiale. Les nombreux mystères qui, encore aujourd’hui, entourent ce crâne contribuent à sa célébrité, tout comme son passé tumultueux.

Les reliques de saint Aubert : les sources littéraires

Étymologiquement parlant, une relique (du latin reliquiae) désigne les restes vénérés d’un saint ou d’une sainte. Il peut s’agir du corps entier, d’un ou de plusieurs ossements, voire de reliques dites « de contact » (des objets que le saint a touchés et qui reçoivent la même ferveur chrétienne). Très répandu en Occident médiéval, le culte des reliques a également imprégné l’histoire religieuse du duché de Normandie, et notamment celle du Mont-Saint-Michel. Plusieurs chroniques latines montoises narrent avec force les tribulations qu’auraient connues dès le Moyen Âge les reliques de saint Aubert. L’existence même du personnage n’est pas assurée. La tradition l’a désigné comme un évêque d’Avranches mort vers 725, alors même qu’aucun texte contemporain – en l’occurrence mérovingien – ne l’atteste. Il faut attendre un texte du début du IXe siècle, rédigé par un chanoine montois, pour que la fondation en 708 ou 709 du « Mont-Tombe » et l’installation d’une communauté de chanoines soient attribuées à l’évêque Aubert, à qui l’archange saint Michel aurait fermement demandé, à trois repri...

 

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Tue, 16 Jul 2024 18:32:01 +0100
<![CDATA[ L’abbaye Notre-Dame de la Trappe – De la pénitence à la plénitude ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151738-abbaye-de-la-trappe.html L’abbaye s’inscrit dans un décor « shakespearien », composé de bois et d’étangs. (© Abbaye de la Trappe)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Virginie Michelland.
 
Frère Paul, l’un des dix-huit moines qui effectuent à la Trappe leur « long voyage intérieur ». (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Frère Paul, l’un des dix-huit moines qui effectuent à la Trappe leur « long voyage intérieur ». (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Derrière son imposant portail, la communauté monastique de la Trappe perpétue en silence et dans la joie une vie de prière, de pénitence et d’austérité que ne renieraient pas les grandes figures de son passé. Frère Paul nous a proposé une visite passionnante et lumineuse de son abbaye.

« Le plus shakespearien des monastères »

Située sur la commune de Soligny-la-Trappe, l’abbaye Notre-Dame s’inscrit dans un décor romantique et sauvage ; shakespearien, en somme… Au cœur du Parc naturel régional du Perche, la forêt domaniale offre un cadre propice à la méditation pour qui cherche Dieu à travers la beauté de la Création. Plusieurs étangs renforcent le charme et les atouts du site et de ses abords. À proximité de la boutique, la fontaine Saint-Bernard fournit une eau de source douce et légère.

Ce « cadre de verdure et de sérénité » offre à la communauté monastique un écrin préservé de 200 hectares dédiés principalement aux cultures céréalières et fruitières, et à l’exploitation forestière. Les jardins complètent le décor, entre pelouses, patio fleuri blotti entre le cloître et l’église abbatiale, et sobre jardin de méditation derrière le par...

 

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Tue, 16 Jul 2024 18:05:01 +0100
<![CDATA[ Le domaine de Pontécoulant – Un château en Suisse normande ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151736-chateau-de-pontecoulant.html Le château de Pontécoulant, face à la cour d’honneur. À droite de la tour centrale, la galerie construite au XVIIIe siècle et la tour d’angle. À gauche, la demeure de la fin du XVIe siècle rénovée à la même époque. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Mireille Thiesse

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Mireille Thiesse.
 
Le grand salon au décor très soigné du xviiie siècle où les dames se retrouvaient pour lire, écouter de la musique et prendre le thé. Ingrid Legrusley, gardienne du château, aime disposer des napperons de dentelle autour des tasses de porcelaine, ou quelques fleurs du jardin. (© Mireille Thiesse)
Le grand salon au décor très soigné du xviiie siècle où les dames se retrouvaient pour lire, écouter de la musique et prendre le thé. Ingrid Legrusley, gardienne du château, aime disposer des napperons de dentelle autour des tasses de porcelaine, ou quelques fleurs du jardin. (© Mireille Thiesse)

Que l’on vienne de Condé-sur-Noireau ou de Saint-Pierre-la-Vieille, entre monts et vaux, la découverte de la vallée de la Druance qui s’élargit après le village réserve une surprise à la sortie du dernier virage. Face à nous, soudain, le château de Pontécoulant.

Une fois franchie la petite grille qui sépare le parc de la cour d’honneur, on s’attend à entrevoir quelques carrosses et calèches menés par d’élégants équipages, des invités en crinolines, capes ou redingotes frôlant les portes-fenêtres de « l’orangerie », ou s’imprégnant des bonnes odeurs émanant de la cuisine, avant de paraître devant leurs hôtes de villégiature. En suivant leurs traces, on pénètre aujourd’hui dans une pièce rustique où la table de ferme invite à s’asseoir auprès de l’imposante cheminée de granite. Sur une plaque en fonte, la croix de Savoie fleurdelisée des armes de la famille Doulcet de Pontécoulant rappelle que ce lieu de résidence était avant tout familial.

 

La gardienne du château

Fidèle à la tradition, la gardienne du château veille aujourd’hui à l’accueil des nombreux visiteurs du domaine de Pontécoulant. Ingrid Legrusley est prête à nous faire découvrir les anciens appartements de madame de Barrère, née Le Doulcet, qui véc...

 

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Tue, 16 Jul 2024 12:40:01 +0100
<![CDATA[ Photographie et impressionnisme – Dialogue d’art d’art ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-151735-normandie-impressionniste-2024.html Le chemin de fer est sans aucun doute la grande révolution du XIXe siècle. Claude MONET, Train dans la campagne, vers 1870, huile sur toile, 50 x 65,3 cm, Paris, Musée d’Orsay, œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et confiée à la garde des musées nationaux en 1950. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) /Hervé Lewandowski)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°130
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Camille PISSARRO, Port de Rouen, Saint-Sever, 1896, huile sur toile, 65,5 x 92,2 cm, Paris, Musée d’Orsay, legs Enriqueta Alsop au nom du Dr Eduardo Mollard, 1972. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Franck Raux) ; Auguste Rosalie BISSON et Louis Auguste BISSON, dit BISSON FRÈRES, Rouen, le port maritime, près du pont suspendu, 1857, tirage sur papier albuminé d’après négatif sur verre au collodion, 32 x 44, 5 cm, Honfleur. (Collection Pierre Gaston)
Camille PISSARRO, Port de Rouen, Saint-Sever, 1896, huile sur toile, 65,5 x 92,2 cm, Paris, Musée d’Orsay, legs Enriqueta Alsop au nom du Dr Eduardo Mollard, 1972. (© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Franck Raux) ; Auguste Rosalie BISSON et Louis Auguste BISSON, dit BISSON FRÈRES, Rouen, le port maritime, près du pont suspendu, 1857, tirage sur papier albuminé d’après négatif sur verre au collodion, 32 x 44, 5 cm, Honfleur. (Collection Pierre Gaston)

Pour cette cinquième édition d’un festival à l’écho désormais international, les musées de la région ont une nouvelle fois mis les petits plats dans les grands. Cent cinquante ans après la première exposition impressionniste, les liens unissant la Normandie et ce courant artistique majeur sont toujours aussi forts. La peinture donc, mais aussi un art tout nouveau qui se développe rapidement : la photographie !

Presque tous les grands maîtres de l’impressionnisme ou des courants précurseurs – réalisme et école de Barbizon notamment – ont, à un moment ou à un autre de leur existence, posé leur chevalet quelque part en Normandie. Honneur aux dames avec Berthe Morisot, la figure féminine emblématique du mouvement ; chantre des atmosphères familiales feutrées et des scènes domestiques, elle a séjourné à Fécamp, a peint le bassin de Cherbourg ou la plage des Petites-Dalles. Du côté de ces messieurs, Camille Pissarro s’employa vers la fin de sa vie à saisir l’ambiance si particulière des ports de Rouen, du Havre et de Dieppe. Outre son cher Giverny et son intemporel soleil levant du Havre, Monet a immortalisé les régates et le front de mer à Sainte-Adresse, la cathédrale de Rouen, les falaises d’Étretat ou de Pourville, Honfleur et ses alentours… Eugène Boudin a saisi sur le vif les lumières si changeantes de l’estuaire, ce qui lui valut de la part de Camille Corot le surnom – mérité – de « roi des ciels ». Le discret et timide Louis-Alexandre Dubourg, au travail bien trop méconnu, s’est beaucoup penché sur le monde des travailleurs de la mer de son Honfleur natal. Le non moins timide Johan Barthold Jongkind, également grand amoureux de Honfleur, en a peint les quais et les grands voi...

 

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DOSSIER « Un été impressionniste avec Claude Monet » (14 pages) :


Retrouvez l'article intégral dans la version papier de PATRIMOINE NORMAND (n°130, juillet-août-septembre 2024).


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Tue, 16 Jul 2024 11:33:01 +0100