<![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com fr copyright 2025 www.patrimoine-normand.com <![CDATA[ Articles du magazine Patrimoine Normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com/images/l/log/Logo-Patrimoine-Normand-11.jpg http://www.patrimoine-normand.com Tue, 25 Mar 2025 22:06:50 +0100 <![CDATA[ Clécy, village préféré des Français ? ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152502-clecy-village-prefere.html Clécy dans les starting blocks… (© Vélo Francette – Pascal Beltrami)

Viaduc de Clécy. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

C’est désormais un rituel solidement établi : comme chaque année, les Français ont pu voter jusqu’au 7 mars dernier pour leur village préféré, dans le cadre de l’émission bien connue de Stéphane Bern. Pour cette 14e édition, c’est Clécy (Calvados), capitale de la Suisse normande, qui portera haut les couleurs de notre région. Notons qu’à ce jour, seul Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) l’a emporté pour la Normandie, en 2019.

Pour séduire, Clécy ne manque pas d’atout, avec son cadre naturel exceptionnel, au cœur des crêtes déchirées du massif Armoricain, et à deux pas de l’Orne qu’enjambe un majestueux viaduc comme on savait les construire au XIXe siècle. Diffusion et verdict prévus sur France Télévisions en juin prochain. On croise les doigts, aux côtés de l’ensemble des Clécyens.

 

Article publié dans Patrimoine Normand n°133 (avril-mai-juin 2025), par Stéphane William GondoinStéphane William Gondoin


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Mon, 24 Mar 2025 18:47:01 +0100
<![CDATA[ 10 thématiques incontournables pour explorer Caen ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152498-caen-incontournables.html Abbaye-aux-Hommes de Caen, ou l’élégance du mariage entre les architectures médiévales (romane et « gothique ») et mauriste. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand­­­­)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
Chœur de l’abbatiale Saint-Étienne, à Caen. C’est là que le puissant duc-roi avait choisi de reposer. La dalle que l’on aperçoit au premier plan recouvre aujourd’hui son tombeau. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Chœur de l’abbatiale Saint-Étienne, à Caen. C’est là que le puissant duc-roi avait choisi de reposer. La dalle que l’on aperçoit au premier plan recouvre aujourd’hui son tombeau. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

« Comment ? Vous ne savez pas où est Caen? » Qui n’a jamais entendu cette réplique savoureuse de l’humoriste Raymond Devos ? Voici une dizaine de pistes pour découvrir la ville au mieux, avec en toile de fond les célébrations du millénaire et le rappel de plusieurs pans de son histoire. De quoi vous demander À Caen les vacances… ?

Malgré les destructions causées par les rudes combats pour la libération de Caen, en juin et juillet 1944, la préfecture du Calvados a conservé un patrimoine architectural conséquent, et les collections de ses musées abritent des pièces remarquables.
 

1. Aller saluer Guillaume le Conquérant

C’est donc en l’abbatiale Saint-Étienne qu’a choisi de reposer pour l’éternité le « vainqueur des Anglais ». Enfin, dans son cas, l’éternité s’avéra plutôt courte, puisqu’elle s’arrêta net… en mai 1562 ! Alors que débutent les guerres de Religion, des huguenots déchaînés se ruent sur les différents sanctuaires catholiques, fracassent les orgues, cassent les vitraux ou les statues, brûlent livres ou registres, et volent tout ce qui leur semble précieux. En outre, ils ouvrent la sépulture de Guillaume et dispersent ses ossements. Seul, dit-on, un fémur est récupéré, dans des circonstances pouvant semer le doute sur son authenticité. Cette ultime relique repose sous une dalle de marbre blanc gravée à la mémoire de l’invictissimus [« très invincible »] Guillelmus Conquestor, au pied du maître-au...

 

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DOSSIER « MILLÉNAIRE DE CAEN » (16 pages) :


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Sat, 22 Mar 2025 21:30:01 +0100
<![CDATA[ Caen – Du néant à la « Capitale de Basse-Normandie » ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152497-origine-caen.html Le 20 mars dernier, Caen a lancé les célébrations de son millénaire, avec la projection d’une fresque animée monumentale sur les remparts du château. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand­­­­)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Stéphane William Gondoin.
 
 
La doyenne des Caennais, découverte en 1976 lors des fouilles entreprises dans la salle des Gardes de l’Abbaye- aux-Hommes. Son inhumation, datée au carbone 14, remonte à l’âge du bronze moyen ou final. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
La doyenne des Caennais, découverte en 1976 lors des fouilles entreprises dans la salle des Gardes de l’Abbaye- aux-Hommes. Son inhumation, datée au carbone 14, remonte à l’âge du bronze moyen ou final. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Voilà plusieurs années maintenant que nous attendons cet événement : en ce printemps et cet été 2025, une pluie de manifestations vont attirer sur Caen les yeux de toute une région ; mieux, de tout un pays. La préfecture du Calvados s’apprête en effet à célébrer en grande pompe ses mille ans… Mais les mille ans de quoi, au fait ? De sa naissance ? Certainement pas… Retour dans un passé lointain et explications.

Au XVIIe siècle, Caen est présentée comme une « ville considérable, Capitale de Basse-Normandie, située dans une belle Campagne sur la rivière d’Orne, à trois lieues de la Mer Oceane ». La cité n’est pourtant pas, loin s’en faut, l’une des plus anciennes de Normandie, ni même de l’actuel département du Calvados. Bayeux, l’antique Augustodurum, remonte probablement à l’époque augustéenne (27 av. J.-C. – 14 apr. J.-C.). La naissance de Noviomagus, Lisieux, nous emmène au moins au Ier siècle de notre ère. Signe de leur importance, ces deux agglomérations deviendront d’ailleurs des sièges d’évêchés, au temps de la christianisation de la province romaine de Lyonnaise seconde (à peu près la Normandie actuelle). N’apparaissant dans les sources écrites qu’au XIe siècle, Caen s’imposera pourtant comme le deuxième foyer urbain du duché de Normandie, derrière Rouen, puis comme la grande ville de l’ouest du royaume de France, entre Seine et Bretagne.
 

De Cadon à Caen

Dans divers actes du XIe siècle, tous rédigés en latin, Caen apparaît sous des formes multiples, en un temps où l’orthographe des noms propres n’est pas fixée : Cadon, Cadomum, Cadumus, Cathim, Cathumus, Cathomum… Vers 1155, dans le Roman de Rou du clerc jersiais Wace, rédigé cette fois en langue anglo-normande – un dialecte roman –, on lit des occurrences beaucoup plus proches ou identi...

 

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Sat, 22 Mar 2025 21:18:01 +0100
<![CDATA[ Millénaire de Caen ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152496-millenaire-caen.html Le 20 mars dernier, Caen a lancé les célébrations de son millénaire, avec la projection d’une fresque animée monumentale sur les remparts du château. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand­­­­)


Stéphane William Gondoin

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Stéphane William Gondoin.
 
 

Le 20 mars 2025, Caen a donné le coup d’envoi d’une année de festivités exceptionnelles pour célébrer son millénaire. Pendant plusieurs mois, la ville vibrera au rythme de manifestations culturelles et historiques, rappelant à tous son rôle clé dans l’histoire normande. Mais que fête-t-on exactement ? La fondation de la cité ? L’essor impulsé par Guillaume le Conquérant ? Une chose est sûre : cet événement est une occasion rêvée de plonger dans le riche passé de Caen et d’en redécouvrir toutes les facettes. 
À travers ce dossier, nous vous proposons un voyage en deux temps. D’abord, un retour aux origines pour comprendre comment cette ville, née dans l’ombre, est devenue la « capitale de la Basse-Normandie ». Puis, un tour d’horizon de dix thématiques incontournables pour explorer Caen sous toutes ses coutures : patrimoine, culture, architecture, gastronomie… Autant de pistes pour mieux saisir l’âme de cette cité millénaire.
Prêts à (re)découvrir Caen à l’occasion de son millénaire ? Suivez le guide !

DOSSIER « MILLÉNAIRE DE CAEN » (16 pages) :


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Sat, 22 Mar 2025 21:02:01 +0100
<![CDATA[ Briga – Une ville antique enfouie en forêt d’Eu ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152495-briga.html Au cœur de la forêt d’Eu, au sommet du plateau de Beaumont et dominant la ville d’Eu, les ruines de monuments et d’habitations gallo-romains rappellent l’existence de la ville de Briga(© Alexandre Bouloumou)


Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Étienne Mantel  & Guillaume Blondel.
 
La découverte en 2007 d’une rarissime statuette de Mercure en argent de très belle facture (hauteur : 36,8 cm) souligne l’importance de cette divinité tutélaire dans la ville romaine de Briga. (© AZ photo, étienne Mantel)
La découverte en 2007 d’une rarissime statuette de Mercure en argent de très belle facture (hauteur : 36,8 cm) souligne l’importance de cette divinité tutélaire dans la ville romaine de Briga(© AZ photo, étienne Mantel)

Située sur le territoire de la ville d’Eu, l’agglomération antique de Briga refait progressivement surface. Aux confins méridionaux de la Gaule Belgique, elle s’étendait sur plus de 68 hectares, dominant l’estuaire de la Bresle durant les premiers siècles de notre ère. De son essor sous l’Empire romain à son abandon au IVe siècle, elle témoigne d’un passé prestigieux. Temples, basilique, salle du conseil, place publique, thermes, théâtres… Les vestiges exhumés au fil de ces deux derniers siècles ainsi que les campagnes de prospection révèlent l’ampleur de la ville. Celle-ci assurait vraisemblablement un rôle administratif central au sein du pagus Catuslou(), subdivision de la civitas Bellovacorum. Aujourd’hui, entre préservation et mise en valeur, quel avenir pour ce site exceptionnel ?

LA RECHERCHE ARCHéOLOGIQUE DANS LE NORD DE LA SEINE-MARITIME


L’archéologie raisonnée dans le nord de la Seine-Maritime prend ses racines au tournant du XIXe siècle. En 1820-1821, Louis Estancelin entreprit de courtes explorations archéologiques après la découverte, quarante ans plus tôt, de puissantes maçonneries lors du percement d’une route au lieu-dit du Bois-l’Abbé. À la suite de ces interventions, il interprète ces vestiges comme un temple et un amphithéâtre.

L'abbé Cochet, entre autres, initiateur d’un premier répertoire archéologique de la Seine-Inférieure, interviendra à Briga en 1872 avec son collaborateur, Paul-Henri Cahingt. Ces fouilles ont surtout été axées sur le temple et « l’amphithéâtre », réinterprété comme un théâtre. Après la mort, en 1875, de celui qui est considéré comme le père de l’archéologie de Haute-Normandie, ce dynamisme s’estompera dans un contexte bouleversé politiquement et militai...


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Sat, 22 Mar 2025 20:20:01 +0100
<![CDATA[ La Seine à vélo – Un tableau grandeur nature ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152494-seine-velo.html La Seine en majesté. Le fleuve a composé des paysages variés de falaises abruptes, de coteaux calcaires, de vallons et de marais. Point de vue sur Les Andelys. (© David Darrault)


Jean-Luc Péchinot

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Jean-Luc Péchinot.
 

Et au milieu coule la Seine… De Rouen à Honfleur, l’enchanteur itinéraire de La Seine à Vélo s’épanouit dans des paysages qui ont fait l’impressionnisme. Les belles journées de printemps invitent à s’y mettre en selle sur fond de chaumières, pierres précieuses et sites naturels qui relèvent du tableau.

La Seine et la selle : les deux mots, faits pour se rencontrer, méritent de s’unir à Rouen. Pas mieux que son musée des Beaux-Arts en guise de prélude à une échappée belle printanière reliant la capitale de la Normandie à l’emblématique Honfleur. On est là dans le panoramique corridor fluvial du parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande. Créé il y a un demi-siècle afin de maintenir une « coupure verte » entre les pôles urbains et industriels de Rouen et du Havre, il se distingue par son patrimoine naturel et son écosystème remarquable de forêts en milieux humides et aquatiques. Que d’harmonie à butiner sur cette centaine de kilomètres où l’expression « mettre la pédale douce » prend tout son sens, le mieux étant peut-être de rejoindre Rouen en TER pour se mettre en selle, par le chemin de ha...


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Sat, 22 Mar 2025 11:23:01 +0100
<![CDATA[ La sauvegarde des parlers normands ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152493-parlers-normands.html Remise des diplômes d’université « Études normandes » (DUEN), en 2023. (© DircomUnicaenALC)


Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Patrice Lajoye & Stéphane Laîné.
 

Les parlers normands, reflets d’une identité régionale riche et ancienne, sont aujourd’hui menacés. Face à ce constat, plusieurs initiatives voient le jour pour préserver et valoriser cet héritage linguistique unique.

Des projets dynamiques

Les parlers de Normandie (le normand proprement dit, mais aussi le mainiot et le percheron) sont en voie de disparition et il était plus qu’urgent de tenter une politique visant à leur sauvegarde. Consciente de cela, la Région Normandie a créé ou soutenu divers programmes dont les acteurs sont les milieux culturels (en premier lieu la Fabrique de patrimoines en Normandie), universitaires (la Maison de la recherche en sciences humaines de Caen) ou associatifs (la Fédération des associations pour la langue normande – FALE), le tout étant encadré par un Comité scientifique des parlers normands.

À la FALE revient notamment l’organisation de « cafés normands », des soirées festives, contées et chantées qui se tiennent un peu partout sur le territoire normand, et qui peuvent accueillir jusqu’à des dizaines de per...


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Sat, 22 Mar 2025 11:17:01 +0100
<![CDATA[ Le domaine de Bois-Guilbert fête ses 400 ans ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152492-domaine-bois-guilbert.html Le domaine de Bois-Guilbert fête ses 400 ans. (© Fondation du patrimoine)


Michel Levron.

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Michel Levron.
 

Au sein du domaine de Bois-Guilbert, qui fête cette année ses 400 ans, le Jardin des sculptures – harmonie de l’art et de la nature – est désormais bien connu. Jean-Marc de Pas, sculpteur paysagiste propriétaire du domaine familial, Stéphanie, son épouse, et l’association qui œuvre à leurs côtés mettent en valeur ce lieu magique. Découvertes…

Créé il y a quarante ans par Jean-Marc de Pas sur ses terres d’enfance, le Jardin des sculptures est ce lieu unique où se mêlent architecture, parc paysager et œuvres d’art parfaitement intégrées dans la nature environnante. Sur sept hectares, soixante-dix de ses œuvres jalonnent une promenade à travers différents espaces, alchimie offerte au public. Ici, la nature est « modelée » : elle forme une œuvre vivante où se promener à travers des allées, des lieux intimes, de grandes étendues ou perspectives habitées par des figures de bronze, résine ou ciment. Une véritable promenade poétique.

Le jardin a reçu du ministère de la Culture le label « Jardin remarquable » et le label « Destination d’excellence ».


Un écrin de nature à préserver et à enrichir

« Quatre cents ans du domaine, quarante ans de la création du jardin : ces anniversaires sont pour nous l’occasion de présenter l’histoire du domaine, le chemin par...

 

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Sat, 22 Mar 2025 11:04:01 +0100
<![CDATA[ L’inestimable patrimoine religieux de la Reconstruction ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152491-reconstruction-architecture.html Dans l’église Saint-Joseph, au Havre, les 12 768 carrés de couleur de Marguerite Huré créent une symphonie de lumière en perpétuel mouvement. (© Philippe Simon)


Philippe Simon. (DR)

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Philippe Simon.
 

Entre 1948 et 1966, les Normands ont élevé quelque 120 églises, chapelles, temples protestants et une synagogue pour remplacer leurs lieux de culte détruits. Quoi que l’on pense de leur style, ces édifices méritent que l’on pousse leur porte et que l’on entre découvrir leurs richesses faites de simplicité et d’invention.

L’église Saint-Joseph, au Havre, et son clocher qui domine la ville du haut de ses 107 mètres ; l’église Saint-Julien, à Caen, et son plan ovale ; l’église Saint-Pierre, à Yvetot, toute ronde ; l’église de l’Assomption Notre-Dame, à Cahagnes, et son plan en trapèze… Voici quatre exemples de cette architecture sacrée de l’après-guerre. Ce sont quatre exemples qui, parmi tous ces édifices, quoi que l’on pense d’eux, possèdent toute une histoire. « Ils ne viennent pas de nulle part », insiste Jean-Jacques Ernault, architecte conseiller du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de la Manche. Les architectes qui ont dessiné ces églises, les maîtres-verriers, les sculpteurs et les peintres qui les ont décorées se sont inspirés de la foisonnante somme de réflexions et de débats sur l’art sacré qui ont animé l’Église et les artistes chrétiens dès les années 1920.
La grandiose Saint-Joseph, au Havre, est le phare de cette architecture des années 1950. Son architecte, Auguste Perret (1874-1954), l’a conçue tout en béton. Foin du plan traditionnel en croix latine, il opte pour la croix carrée des Grecs. Dans la nef, le sol descend vers l’autel. L’autel, précisément, se trouve au milieu de l’église, juste sous le vide vertigineux du clocher. Les énormes piliers et poutres de béton qui soutiennent l’ensemble sont volon...


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Sat, 22 Mar 2025 10:30:01 +0100
<![CDATA[ La céramique traditionnelle en Cotentin ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152490-ceramique-cotentin.html Chacune des allées permet de découvrir un savant assemblage de différentes plantes de l’hémisphère sud. (© Franck Boucourt).


Damien Bouet

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Damien Bouet.
 

L’art populaire cotentinais comprend une vaste typologie de céramiques traditionnelles. En juin prochain, le musée Quesnel-Morinière à Coutances inaugurera la nouvelle salle dédiée à la collection du docteur Stéphen Chauvet. Ce dernier a été le premier auteur à réaliser une étude scientifique de la céramique normande et à comprendre l’intérêt technique et esthétique de ces pièces.

Des céramiques qui s’inscrivent dans le temps

Jusqu’à l’adoption récente du plastique, la terre cuite a été omniprésente dans le quotidien des Occidentaux. De fait, une production céramique existait déjà dans la Manche dès la préhistoire. Dans sa Normandie Ancestrale, Stéphen Chauvet écrivait : « Ce qui caractérise la poterie normande, c’est sa rusticité, sa rudesse, son aspect sobre et sévère, sa robustesse, et son traditionalisme. » Effectivement, la céramique normande, et notamment celle du Cotentin, se distingue des poteries plus méridionales par l’absence de décors bariolés et de formes parfois fantaisistes. Elle s’inscrit dans le temps, avec des modèles qui ont peu évolué à travers les siècles.
Elle est d’abord utilitaire et souvent exempte de décors, même si parfois, quelques motifs à la molette viennent adoucir la rudesse de la terre cuite. Cela dit, les différents ba...


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Sat, 22 Mar 2025 10:11:01 +0100
<![CDATA[ Maurice et Louis de Broglie – Un nom, un château, un destin ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152489-louis-de-broglie.html Les frères Maurice et Louis de Broglie, unis par leur passion pour la science. (© DAO Patrimoine Normand)


Virginie Michelland

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Virginie Michelland.
 
L’immense château familial reflète le prestige de la lignée des Broglie. (© Philippe-Maurice de Broglie)
L’immense château familial reflète le prestige de la lignée des Broglie. (© Philippe-Maurice de Broglie)

Broglie… Un nom qui résonne fièrement dans l’histoire de France et au-delà. Témoin du prestige de cette lignée et de son ancrage normand, l’immense château familial reste indissociable de la commune de Broglie, dans l’Eure. À travers le destin des ducs Maurice et Louis de Broglie, nous mesurerons le rayonnement international et l’influence locale de la lignée…

Une dynastie au service de la France

Les Broglie font partie des sept familles patriciennes qui fondent au Xe siècle la république de Chieri, dans le Piémont. Né à Turin en 1611, le fondateur de la branche française, François-Marie de Broglie, place son talent militaire au service de la France. Au fil des batailles, il gravit les échelons d’un cursus honorum qui lui vaut la promesse du maréchalat à la première vacance. Il est tué d’un coup de mousquet au siège de Valence, en 1656, avant d’obtenir cette récompense.

Dès lors, chaque génération exerce, jusqu’aux plus hautes sphères, des charges et missions qui inspirent à Léon Blum cette remarque : « Dans cette famille, le talent était héréditaire, avant que le génie n’y entra ! » Victor-Maurice, François-Marie et Victor-François, les trois maréchaux de France récompensés de leur vivant, s’illustrent sur tous les champs de bataille des guerres de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Leurs missions diplo...

 

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Sat, 22 Mar 2025 09:39:01 +0100
<![CDATA[ Journées Européennes des Métiers d’Art – édition 2025 ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152487-jema-normandie.html Les Journées Européennes des Métiers d’Art. (© RobinValette - Le Diable au Cadran)


DATE
Du 31 mars au 6 avril 2025.
 

 

Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), événement unique au monde, proposent une immersion dans l’univers des métiers d’art à travers portes ouvertes, expositions et démonstrations. Pour cette 19e édition, qui se tiendra du 31 mars au 6 avril 2025, la Normandie est mise à l’honneur avec ses savoir-faire d’excellence.

Avec de nombreux professionnels des Métiers d’Art, notre région regorge de talents : dentelle d’Alençon, verre de la Vallée de la Bresle, cuivres de Villedieu-les-Poêles… autant de trésors à découvrir qui témoignent d’une tradition vivante et innovante. Sous le thème « Traits d’Union », cette édition célèbre les liens entre générations, territoires et savoir-faire artisanaux.
 

Journées Européennes des Métiers d’Art – La Normandie à l'honneur

 

DEUX TEMPS FORTS EN NORMANDIE

1) Les JEMA en Normandie

Du 31 mars au 6 avril, découvrez une cinquantaine d'événements près de chez vous. Des ateliers ouverts, démonstrations et expositions mettant en lumière des artisans passionnés comme un maître-verrier ou un fabricant de parapluies emblématique. Retrouvez le programme ici : https://cma-normandie.fr/programme

Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers fascinant des métiers d'art normands et de soutenir ces femmes et hommes qui façonnent notre patrimoine avec passion !
 

QUELQUES EXEMPLES D'ÉVÉNEMENTS
 

Pastis Olive, ébénisterie - 260 chemin de la fontaine Virginie - 14600 Penndepie. www.pastisolive.com
Pastis Olive, ébénisterie - 260 chemin de la fontaine Virginie – 14600 Penndepie. www.pastisolive.com

Pastis Olive, ébénisterie

Pastis Olive est un atelier de design et d'ébénisterie fondé par Enora Billard en 2018. Spécialisée dans la création de mobilier et de décorations sur mesure, elle développe ses collections en respectant des valeurs écologiques, en valorisant les chutes et en utilisant des produits naturels et non toxiques. Dans le cadre des JEMA, l'atelier Pastis Olive proposera un week-end de démonstrations, d'échanges et de découvertes autour du travail du bois. Le public pourra assister à des démonstrations de techniques telles que le dégauchissage et le rabotage, ainsi qu'à des activités de reconnaissance des essences de bois locales. Des échanges seront organisés pour permettre aux visiteurs de poser des questions et de découvrir plus en détail le travail d'Enora. Une vente d'atelier, incluant des créations artisanales à prix atelier, des outils et des objets uniques, sera également proposée tout au long du week-end.

Samedi 5 et dimanche 6 avril, de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h.

 

Les Girouettes de David - 65 route des Andelys - 27150 Frenelles-en-Vexin. www.les-girouettes-de-david.com Du lundi 31 mars au dimanche 6 avril de 10h à 18h
Les Girouettes de David – 65 route des Andelys – 27150 Frenelles-en-Vexin. www.les-girouettes-de-david.com

Les Girouettes de David, fabricant de girouettes

Après 30 ans d'expérience dans la maçonnerie et la couverture, David se consacre pleinement à la réalisation à la main de créations artisanales sur-mesure en zinc, cuivre et laiton. Chaque girouette, personnalisée selon un thème défini, est soigneusement soudée à l'étain, polie et vernie pour garantir sa durabilité et son éclat. David proposera des démonstrations de découpage, soudure et équilibrage de girouettes. Un atelier découverte, au tarif de 25 €, sera proposé : les participants pourront finir le pliage d'un bouton de rose en cuivre. Le temps du week-end, quatre artisans d'art seront invités pour partager autour de leur savoir-faire : un vannier, un tourneur sur bois, une couturière et un dinandier.

Du lundi 31 mars au dimanche 6 avril, de 10 h à 18 h.

 

Prieuré du Mont-Saint-Michel - 2 rue du Prieuré - Ardevon - Pontorson. www.pelerin-montsaintmichel.org Samedi 5 et dimanche 6 avril de 10h à 17h
Prieuré du Mont-Saint-Michel – 2 rue du Prieuré - Ardevon – Pontorson. www.pelerin-montsaintmichel.org

Merveilles d'art et d'artisanat

Sculpteurs, forgerons, menuisiers, couvreurs, facteurs d'instruments, restaurateurs de tableaux, etc., ce sont dix artisans normands qui participeront à la 19e édition des JEMA au Prieuré du Mont-Saint-Michel. Passionnés par leur métier, ces artisans ont contribué à la restauration de monuments emblématiques tels que Notre-Dame de Paris, le Prieuré du Mont-Saint-Michel et bien d'autres. Ils seront présents pour partager leur passion et leur engagement à transmettre des savoir-faire, souvent hérités de traditions ancestrales. Le public pourra les rencontrer sur leurs stands, où ils réaliseront des démonstrations de leur art. Deux conférences seront aussi proposées : « Histoire et restauration du Prieuré », le samedi 5 avril à 17 h 30 ; et « Travail du bronze et transmission du savoir-faire du maître d'art à son élève », le dimanche 6 avril à 14 h 30.

Samedi 5 et dimanche 6 avril, de 10 h à 17 h.

 

Centre-ville historique - Mortagne-au-Perche. ateliersdartduperche.fr Vendredi 4 avril de 14h à 18h, samedi 5 et dimanche 6 avril de 10h à 18h
Centre-ville historique de Mortagne-au-Perche. ateliersdartduperche.fr

Journées Européennes des Métiers d'Art à Mortagne-au-Perche

Les Ateliers d'Art du Perche et les Grands Ateliers de France installeront leurs ateliers dans la ville de Mortagne-au-Perche, Petite Cité de Caractère, pour célébrer l'excellence et la créativité des métiers d'art. Cet événement unique réunira 25 artisans d'art d'exception, répartis dans huit lieux patrimoniaux chargés d'histoire. Ces artisans d'art remarquables, dont certains Meilleurs Ouvriers de France, ou lauréats du prix Bettencourt pour l'intelligence de la main, feront découvrir les matières qu'ils utilisent et les gestes qu'ils pratiquent. Pendulier, relieuse, photographe au collodion, tabletier, mosaïste, ou encore membre de la Haute École de Joaillerie seront présents pour accueillir le public. Des ateliers pour les scolaires seront proposés le vendredi, samedi et dimanche après-midi.

Samedi 5 et dimanche 6 avril, de 10 h à 17 h.


 

Pôle Céramique Normandie Espace Frida Kahlo - 14 rue Jean Maridor - Port-Jérôme-sur-Seine poleceramiquenormandie.fr Du lundi 31 mars au vendredi 4 avril : 14h - 16h (visites sur réservation) Samedi 5
Pôle Céramique Normandie – Espace Frida Kahlo – 14, rue Jean Maridor - Port-Jérôme-sur-Seine poleceramiquenormandie.fr

Les JEMA au Pôle Céramique Normandie

Venez découvrir le métier passionnant de Céramiste ! Le Pôle Céramique Normandie ouvre ses portes. Une exposition/vente des travaux des stagiaires en formation professionnelle sera proposée au public. Les stagiaires pourront expliquer les différentes techniques de mise en oeuvre de la matière et de décor sur céramique en fonction des différents types d'argile au cours de visites programmées. Ces deux journées seront ponctuées de démonstrations : tournage, décor, cuisson au bois assurées par les enseignants et les stagiaires. Une initiation au travail de l'argile sera proposée aux enfants et aux adultes souhaitant exprimer leurs dextérité et fibre artistique ou tout simplement prendre contact avec cette matière naturelle ô combien plaisante.

Le Pôle Céramique Normandie vous propose également des visites du lundi 31 mars au vendredi 4 avril, de 14 h à 16 h. Visites sur inscription obligatoire au 02 35 31 93 51. L'entrée se fera par la cour du bâtiment (rue du Général Leclerc).

Du lundi 31 mars au vendredi 4 avril, de 14 h à 16 h (visites sur réservation) ; et le samedi 5 avril, de 10 h à 18 h (entrée libre).

 

2) Inauguration des JEMA

Le lundi 31 mars, c'est la journée inaugurale nationale des Journées Européennes des Métiers d'Art. Organisée par l'Institut pour les Savoir-Faire Français, la Région Normandie et la CMA Normandie, cette journée riche de rencontres et visites, se conclut par une soirée mettant en lumière le talent et la créativité des professionnels normands au travers d'une exposition exceptionnelle. Partenaires et journalistes sont conviés pour découvrir ces trésors artisanaux et le programme des JEMA en Normandie. En savoir plus ici : https://cma-normandie.fr/gma
 

 

LES CHIFFRES CLÉS SUR LES MÉTIERS D'ART EN NORMANDIE
  • 850 artisans labellisés « Artisan d'Art » ou « Maître Artisan d'Art »
  • 30 entreprises labellisées « Entreprise du Patrimoine Vivant »
  • 50 organismes de formation dont 30 établissements de formation initiale
  • 20 Meilleurs Ouvriers de France
  • Et bien plus encore !
En savoir plus sur les métiers d'Art en Normandie : https://metiersdartnormandie.fr
 
Publirédactionnel publié par la Chambre de Métiers et de l'Artisanat (CMA).
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Thu, 20 Mar 2025 09:49:01 +0100
<![CDATA[ Marine Rivière – La pionnière du poivre normand ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152482-la-pionniere-du-poivre-normand.html Dans sa boutique à la ferme, Marine Rivière propose aussi des créations salées et sucrées telles que le café au poivre, les sels arrangés au poivres et aromates, les sucres arrangés. (© Plantation Petite Rivière).


Jean-Luc Péchinot

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Jean-Luc Péchinot.
 

Un poivre made in Normandie ? Si si ! Pionnière française de la « poivriculture », Marine Rivière a su acclimater ses poivriers à la terre et à l’air de la Manche. Une audace qui ne manque pas de sel.

Marine Rivière. Pas Indiana Jones, certes, mais quand même ! Il y a dans ce nom-là comme un parfum d’aventurière à la française. De l’influence de son patronyme sur son vécu : on en a tous connu, de ces gens qui ont pris leur nom au pied de la lettre. Cap dès lors sur la plantation poivrière de Marine Rivière, ancrée non à l’Amazonie, mais à la Manche, dans le Cotentin profond, à 5 minutes de Barneville-Carteret. Parcours atypique pour cette baroudeuse qui, diplômée en électrotechnique, commerce et management opérationnel, a d’abord servi au 68e régiment d’infanterie d’Afrique avant d’embrasser une carrière en technico-commerce en Haute-Savoie, sa soif de connaissance l’ayant reconduite sur les bancs de l’université de Caen pour étu...


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Wed, 19 Mar 2025 15:48:01 +0100
<![CDATA[ La ferme du Chastel – Des paysans fromagers en Cotentin ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152481-la-ferme-du-chastel.html Départ pour la traite pour les chèvres poitevines de Margaux et Logan Duchâtel. (© Océane Pasturel).


Damien Bouet

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Damien Bouet.
 

Depuis 2022, la ferme du Chastel, située à Saint-Georges-de-Bohon, non loin de Carentan, produit du fromage de chèvre certifié biologique. Margaux et Logan Duchâtel ont réussi à se faire une place dans un terroir traditionnellement associé à l’élevage bovin et à l’industrie beurrière.

Un projet de longue haleine

Après des études en psychologie, Logan Duchâtel aspire davantage à une vie rurale qu’à une vie en cabinet. En 2014, sur les conseils d’un ami, il se rend sur l’exploitation de Franck Petit à la Ferme du bout du monde dans le Velay. Le jeune homme, havrais de naissance, y apprend le travail à la ferme et développe son intérêt pour l’élevage caprin. Le stage, qui devait initialement durer une semaine, se prolonge pendant près de trois mois et se transforme en projet de vie.

Le couple Petit lui fait également découvrir le WWOOFing, mouvement mondial créé pour mettre en lien les paysans avec les personnes désireuses de se former à l’agriculture. Toujours dans le Velay, il rencontre Simon-Pierre Giraud, éleveur de vaches laitières, qui transforme le lait en yaourts et faisselles. Logan songe alors à créer son exploitation en Normandie, non pas dans l’éle...


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Wed, 19 Mar 2025 15:38:01 +0100
<![CDATA[ Les méandres de l’Orne – En Suisse normande « ornaise » ]]> http://www.patrimoine-normand.com/article-152480-les-meandres-de-orne.html Perché à près de 50 mètres au-dessus de l’Orne, sur un éperon barré, le site du « Haut du Château » domine un méandre resserré. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Mireille Thiesse

Extrait Patrimoine Normand n°133
Par Mireille Thiesse.
 

L’Orne, qui serpente entre monts boisés et vallons, d’Écouché à Putanges, offre en spectacle, des rares ponts qui la traversent ou des chemins de randonnée, le dédale de ses premiers méandres. Leurs divagations entre Ménil-Glaise et Ménil-Jean annoncent son entrée en Suisse normande ornaise.

La plaine calcaire d’Écouché

L’Orne, qui prend sa source à Aunou au nord d’Alençon, serpente dans la plaine calcaire du pays d’Argentan ; elle reçoit les affluents de la Cance et de l’Udon pour offrir à Écouché les défenses naturelles qui enserrent son bourg sur trois côtés, entre Sérans et Méheudin. Retranché derrière ses fossés et ses cours d’eau, le bourg d’Écouché veille sur ses habitants en leur procurant de riches viviers en subsistance et le grain à moudre de la plaine. Outre le grand moulin à blé visible le long de l’Udon, les moulins à tan et à foulon sont liés à une intense activité artisanale. La réputation des cuirs ou du drap d’Écouché au sein de ses halles s’étendait jadis aux foires de Guibray ou d’Argentan. Insolite, l’ancien sanctuaire gothique oppose à l’église rivale, édifiée à la Renaissance, le charme de ses ruines à ciel ouvert. À proximité, l’ancienne motte castrale et les venelles médiévales ont vu constr...


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Wed, 19 Mar 2025 14:45:01 +0100