Patrimoine normand

Les monuments funéraires du Cotentin

Jeudi 31 Janvier 2008
Les monuments funéraires du Cotentin

Saint-Martin-de-Varreville ; Saint-Cyr-Bocage ; Hemevez. (Photos Jean-Jacques Pinel © Patrimoine Normand)


Jean-Jacques Pinel

Extrait Patrimoine Normand n°55
Par Jean-Jacques Pinel.

 
Audouville-la-Hubert. (Photo Jean-Jacques Pinel © Patrimoine Normand)
Audouville-la-Hubert. (Photo Jean-Jacques Pinel © Patrimoine Normand)

Dans les villages du Cotentin, le plus souvent les cimetières sont restés implantés autour de l’église, selon l’adage de l’abbé Chesnel, curé de Couloudray vers 1875 : « Il est bon que les morts reposent à l’ombre du sanctuaire ».

Leurs monuments funéraires anciens, que l’on rencontre encore en grand nombre, recèlent des éléments de décoration remarquables. On y retrouve des constructions aux inspirations diverses : stèles, colonnes, pyramides dont les plus anciennes remontent à peu près de deux siècles.

La multiplicité de ces monuments faisait dire à André Chastain, déjà au siècle dernier : « Nous ne sommes pas les seuls à admirer la noblesse de nombreuses pierres tombales de la première moitié du XIXe siècle ».

Face à la qualité d’un certain nombre de monuments érigés dans les cimetières de la Manche, le Conseil Général a créé une commission départementale pour la sauvegarde funéraire lors de la session du deuxième trimestre 2003.

Cet article aura pour but de présenter les grands types de monuments au travers des cimetières du Plain et du Valognais.

 

Un peu d’histoire

Si l’on souhaite avoir un aperçu de nos cimetières au XVIIIe siècle, nous disposons des rapports rédigés par les archidiacres lors de leur visite pastorale où l’on trouve un certain nombre d’in­formations.

De façon quasi générale, le cimetière est situé autour de l’église. En son centre se trouve, habituellement, une grande croix placée sur un socle carré avec plusieurs marches pour y accéder. La croix peut être fixée sur un dé pyramidal ou un dé à griffes. Cette croix qui est le symbole de la rédemption, rappelle l’espérance chrétienne après la mort. Elle témoigne aussi de ce que cet endroit relève de l’autorité catholique ; c’est un terrain béni en même temps que l’église. Il est souvent entouré d’un mur ou d’une haie vive constituant ainsi un espace parfaitement délimité correspondant à un lieu d’asile comme le sanctuaire limi...

 

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