Patrimoine normand

L’Abbaye Notre-Dame du Bec - De la gloire à la prière en passant par les chevaux

Jeudi 31 Janvier 2008
L’Abbaye Notre-Dame du Bec - De la gloire à la prière en passant par les chevaux

L’abbaye du Bec dans son écrin de verdure. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand.)


Alexandre Vernon

Extrait Patrimoine Normand n°47
Par Alexandre Vernon.

 
La tour Saint-Nicolas du XVe siècle et son reflet dans l’eau du Bec. À côté, le logis abbatial.(Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
La tour Saint-Nicolas du XVsiècle et son reflet dans l’eau du Bec. À côté, le logis abbatial.
(Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Dans la riante vallée du Bec, non loin de Brionne dans l’Eure, s’établit au début du XIe siècle, sous l’impulsion du chevalier Herluin, une abbaye qui, en peu de temps, devint un phare spirituel d’une renommée considérable pour toute la chrétienté. Ceci grâce à des hommes de grande piété et à un enseignement de haute valeur vers lesquels accouraient des élèves des quatre coins de l’Europe. Quelques siècles plus tard, après maints tourments et destructions, alors que l’abbaye, pillée, dégradée, était sur le point d’être vendue comme carrière à pierres, cette notoriété prit un autre tournant… grâce à des chevaux ! L’abbaye du Bec devint en effet un dépôt de chevaux, un prestigieux haras militaire. Et ce sont justement ces chevaux qui sauvèrent les bâtiments d’une ruine certaine, inévitable. Heureusement, et depuis 1948, l’abbaye du Bec a retrouvé sa lumière originelle, et dans la prière, une vie monastique pure et entière.

C’est en compagnie de ces moines bénédictins de l’abbaye du Bec que nous avons marché en ces lieux où souffle l’esprit et qui connurent maints hôtes illustres de l’histoire de la Normandie. Et nous les avons tous rencontrés…

 

Le Bienheureux Herluin

En premier lieu le fondateur, le bienheureux Herluin dont le sarcophage qui contient ses restes, après un long exil dans l’église paroissiale du village, a été placé au cœur de l’église abbatiale, juste devant l’autel. En ce temps-là, le chevalier Herluin, las des combats et des guerres, fut touché par la grâce de Dieu.Il voulut devenir ermite. En l’an 1035, il construisit une chapelle à Bonneville, en pleine forêt, où il reçut la tonsure, l’habit monastique et la qualité d’abbé selon la règle de Saint-Benoît par Herbert, évêque de Lisieux. Mais ce territoire manquant cruellement de cours d’eau, il transfère sa petite communauté dans la vallée où une église fut construite, consacrée en 1041 par l’arche...

 

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