Jean-François Miniac - Du noir en verte Normandie

Jean-François Miniac - Du noir en verte Normandie. (© Patrimoine Normand)

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« On ne présente plus Jean-François Miniac, écrivain de talent qui n'a pas son pareil pour relater les faits historiques », notait récemment la critique Valérie Auxenfants. Ce nouvelliste caennais est un écrivain du patrimoine qui, dans ses nouvelles, puise souvent dans la noirceur des archives judiciaires et trempe sa plume dans celle du sang coagulé pour tracer un portrait singulier de la Normandie, sombre mais toujours captivant. Portrait-robot du taulier qui fut aussi l'invité de Jacques Pradel pour un Café crime exclusivement consacré à ses ouvrages. Greffier, le dossier !

Si, en 2002, la rencontre de Miniac avec le pétillant romancier Sébastien Japrisot, auteur de L’été meurtrier, fut le révélateur d’un désir inconnu d'écriture, il fallut attendre cinq ans pour que le collaborateur de l’essayiste François Rivière sur les adaptations en bande dessinée d’Agatha Christie rencontre un éditeur parisien des Éditions de Borée. Elle développait alors une collection déclinant l’histoire criminelle française département par département. L’éditeur en charge de la collection était soucieux de collaborer avec des écrivains sensibles à la qualité narrative et non seulement historiens. De Borée confia à Miniac l’écriture des Grandes Affaires criminelles de l'Orne, un des volumes de cette monumentale collection édifiée par des avocats pénalistes, des journalistes, des chroniqueurs judiciaires. Il n'est pas d'auteur sans confiance édito...

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