Jeux Équestres Mondiaux 2014 : cinq ans pour réussir

À droite, Christian Paillot, vice-président de la Fédération Française d’Équitation en charge des JEM de 2014 (auprès de Denis Brohier, organisateur du concours de Sainte-Mère-Église). (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand)

Au printemps dernier, la Fédération Équestre In­ternationale a accordé à la Normandie l’organisation des Jeux Equestres Mondiaux de 2014. Comme pour un mariage, tout commence après le oui tant attendu. Il s’agit à présent de mener ce projet à son terme, en développant et aménageant les sites retenus. Le stade d’Ornano est dédié aux épreuves de saut d’obstacles du concours complet et du jumping (CSO). Un peu plus loin, l’antique stade vélodrome accueillera les épreu­ves para-équestres et le dressage pur. Entre les deux, des écuries et des aires d’entraînement. Pendant les préparatifs des Jeux et lors de leur déroulement, les footballeurs devront quitter les lieux et abandonner leurs habitudes.

Direction le Parc des Expositions, où se disputeront la voltige et le reining, ce dressage d’équitation western reconnu par la Fédération Équestre Internationale. Sous les différentes halles du complexe, des restaurants, des logements pour les grooms, et encore des écuries. Tout autour, pas moins de 32 hectares de parkings ! Les spectateurs, eux, iront se garer en périphérie et utiliseront les na­vettes mises à leur disposition, ainsi que cela se pratique ailleurs avec bonheur, notamment à Aix-la-Chapelle.

Enfin, l’hippodrome s’ouvrira aux disciplines des grands es­paces : le cross du concours complet et le marathon de l’attelage, qui quitteront la ville de Caen par les bords de l’Orne jusqu’aux coteaux de Fleury-sur-Orne en direction de Louvigny, selon des parcours qui restent à déterminer avec précision. En face des tribunes seront créées deux carrières ; l’une pour le dressage du concours complet, l’autre pour la maniabilité de l’attelage. Elles devraient être maintenues à l’issue des Jeux pour servir lors de compé...

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