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Entre l’espace sauvage de la Pointe du Siège et Sallenelles, dans l’estuaire de l’Orne, une épave mystérieuse a longtemps hanté les imaginations. Elle vient de réapparaître sous les projecteurs de l’Histoire en nous montrant que dorénavant la science archéologique s’applique aussi aux vestiges de 1944.

Depuis une trentaine d’années la ville d’Évreux, ayant pris conscience de la valeur patrimoniale de son rempart gallo-romain, s’attache à restaurer er à mettre en valeur les vestiges de cette fortification antique souvent associés à des tronçons à ciel ouvert de la rivière Iton. Cette muraille est même devenue prétexte à un parcours dans le centre ville où l’on découvre que l’urbanisme actuel est, en réalité, l’héritage du lointain passé antique de la cité ébroïcienne.

Le sort de la bataille de Hastings, et le destin de la Normandie et de l’Angleterre, auraient été de toute évidence bien différents, si le duc Guillaume n’avait pas disposé de la meilleure cavalerie de tout l’Occident.

En 2002, le Conseil général du Calvados inaugurait le musée de Vieux-la-Romaine, géré par son service d’archéologie. Avant la mise en œuvre de cet équipement culturel, plusieurs années se sont écoulées au cours desquelles des fouilles ont été entreprises par une équipe archéologique installée dès 1991 à Vieux.

La sortie d’un ouvrage sur la Vie quotidienne au XIe siècle, nous permet de vous proposer cet extrait consacré à l’équipement du guerrier normand et saxon, lors de la Bataille d’Hastings, équipement pour lequel il existe des reconstitutions de qualité.

Une exposition se tenant au Musée de Normandie jusqu’au 20 septembre évoque les pratiques funéraires à l’âge de fer (VIIe-Ier siècle avant J.-C.). Le passé ressurgit plus que jamais…