Arrivée d'un train en provenance de Normandie à la gare de Paris Saint-Lazare en 1877. Huile sur toile de Claude Monet, 80.2 × 60.3 cm. (Collection de M. & Mme Martin A. Ryerson - © Art Institute of Chicago - Domaine public – www.artic.edu)
Paru en 1890, ce roman est le dix-septième volume de la série des Rougon-Macquart, initiée en 1871 avec La fortune des Rougon et qui se veut une « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». L’intrigue se déroule à toute vapeur entre Paris Saint-Lazare et Le Havre, sur la voie express reliant la capitale à la porte de l’Atlantique.
Zola imagine la littérature comme une annexe de la science. Fasciné par les progrès technologiques d’un XIXe siècle en pleine révolution industrielle, il ne conçoit pas d’écrire sur un sujet, quel qu’il soit, sans se documenter solidement. Il adhère notamment à la théorie de la psychologie des peuples, du philosophe Hippolyte Taine, basée sur la croyance en l’existence de trois forces primordiales auxquelles aucun individu ne peut échapper : « La race, le milieu, le moment ». Il croit en l’expérimentation scientifique prônée par Claude Bernard dans le domaine de la médecine et il l’applique à tous les domaines, y compris l’écriture romanesque. Il est enfin un fervent admirateur du Dr Prosper Lucas, auteur en 1850 d’un célèbre Traité de l’hérédité naturelle, dispo...
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