Patrimoine normand

Les églises du Roumois

Jeudi 31 Janvier 2008
Les églises du Roumois

Église de Brestot - Clocher roman en pierre. (© Mairie de Brestot)


Jean-Jacques Pinel

Extrait Patrimoine Normand n°60
Par Jean-Jacques Pinel.
 
Église de Bouquetot - Clocher surmonté d’une courte flèche. (© Jean-Jacques Pinel)
Église de Bouquetot - Clocher surmonté d’une courte flèche. (© Jean-Jacques Pinel)

Le Roumois, pays de Rouen, si l’on en suit l’étymologie, n’a pas une étendue bien définie. Il se situe entre « Seine et Risle », si l’on se réfère aux actes des ducs de Normandie, tels qu’ils apparaissent à la bibliothèque de Rouen. Le Roumois est donc limité au sud, par le Plateau du Neubourg, à l’ouest, par la Risle et au nord et à l’est, par la Seine. Il se caractérise par la présence de gros bourgs, sans capitales, qui s’échelonnent du nord au sud, comme : Routot, Bourg-Achard, Bourgtheroulde.

De nombreuses voies romaines le traversaient. Celles de Rouen à Pont-Audemer, Lillebonne à Lisieux, Brionne à Elbeuf, pour prendre quelques exemples. Et les premiers villages, tels que nous les connaissons aujourd’hui, se sont, vraisemblablement, constitués à proximité de ces voies romaines. Les forêts de Brotonne au nord, de Brionne à l’ouest et celles de Monfort et de la La Londe à l’est, ceinturaient le Roumois qui devait apparaître, autrefois, comme une vaste clairière cultivable. Son aspect est bien différent aujourd’hui. Ces forêts vont être l’objet de défrichements qui commenceront sous les Mérovingiens et les premiers Carolingiens mais qui cesseront au milieu du IXe siècle, lors des invasions des Vikings. Ils ne reprendront que deux siècles plus tard avec la « Paix du Duc ». Les forêts, comme l’ensemble des terres, appartenaient au Roi qui pouvait en faire des donations, notamment aux monastères. Les abbayes recevaient ces legs, soit pour entretenir les forêts et y réaliser des coupes régulières, soit pour procéder à l’abbatage systématique des arbres et dégager ainsi des terres cultivables ou des prairies. Des lots étaient alors attribués en échange de redevances (qui pouvaient être de 4 à 5 sous par acre ou 1 sou par arpent). La construction des chaumières, bergeries et grange, allait constituer, progressivement, des pôles d’habitation, à l’origine des villages et hameaux actuels, do...

 

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