Patrimoine normand

Le phoque en baie du Mont-Saint-Michel

Samedi 1 Aout 2009
Le phoque en baie du Mont-Saint-Michel

Un suivi de la colonie de phoques veaux-marins de la baie du Mont-Saint-Michel est assuré par Gérard Gautier depuis 2002. Il assure aussi le suivi de la colonie de la baie des Veys depuis 2005. Il est correspondant du CRMM de La Rochelle. (Centre de recherche des mammifères marins). Phoque « en banane ». (© Gérard Gautier)


Jeannine Bavay

Extrait Patrimoine Normand n°71
Par Jeannine Bavay.
 
La baie du Mont-Saint-Michel vue du Groin du Sud. (© Jeannine Bavay)
La baie du Mont-Saint-Michel vue du Groin du Sud. (© Jeannine Bavay)

La baie du Mont-Saint-Michel accueille la colonie de phoques veaux marins la plus méridionale d’Europe.

Le retour des phoques

Le phoque veau marin était déjà présent en baie au XIXe siècle et sans doute bien avant, mais il a progressivement disparu car il était chassé pour sa viande. Les chasseurs disaient qu’elle avait le goût du veau, d’où peut-être son nom. Les phoques sont revenus dans les années 80 et le nombre d’individus progresse lentement, mais régulièrement, avec cinq phoques en 1986, près de 10 au début des années 90. Un jeune phoque âgé de quel­ques heures avait été trouvé échoué près du rocher de Tombelaine en août 1976 ; la première naissance est attestée en 1997. Aujourd’hui la colonie compte quarante individus et, depuis cinq ans, huit à neuf naissances ont lieu chaque été.
 

Qui est le phoque veau marin ?

C’est un mammifère marin, avec des poils, des poumons pour respirer et la mer est son habitat. La femelle possède des mamelles pour allaiter.

C’est un cousin des otaries et des morses, mais on observe des différences concernant les oreilles, les défenses et les déplacements. En ce qui concerne les oreilles, l’otarie a de petites oreilles apparentes, le phoque et le morse ont des oreilles internes qui ne se voient pas. Le morse a des défenses, le phoque n’en possède pas. L’otarie se déplace à terre comme un vrai quadrupède car elle peut se servir de ses na­geoires postérieures pour avancer et elle pose ses mem­bres à plat sur le sol. Il en est de même pour le morse. Par contre, le phoque est moins à l’aise que l’otarie sur la terre ferme car ses pattes antérieures se sont transformées en nageoires ce qui l’oblige à se déplacer par rep...

 

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