Les deux léopards normands, surnommés traditionnellement « cats » en parler normand, incarnent non seulement l’emblème régional, mais aussi la persistance de traits phonétiques spécifiques comme le maintien du son [k]. (Ph© Patrimoine Normand)
Du « cat » au « chat », il n’y a qu’un son… ou toute une histoire. Héritiers des dialectes d’oïl, les parlers normands possèdent des traits phonétiques que le français courant n’a pas (ou n’a plus). Entre curiosités linguistiques et traditions orales, voyage au cœur de patrimoine linguistique.
Les parlers normands font partie intégrante de la langue française, par l’origine et par beaucoup de leurs caractéristiques. Sur un plan historique, ils appartiennent au vaste ensemble des dialectes d’oïl et ils relèvent aujourd’hui de ce que les sociolinguistes nommeraient une variation diatopique (dans l’espace) du français standard (ou de référence).
Loin d’être isolés, les parlers normands ont connu au cours de leur évolution des phénomènes phonétiques qui ont concerné de nombreux autres parlers plus ou moins proches géographiquement. Ils appar...
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