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La Normandie fut dès le début du XIXe siècle une des destinations privilégiées des touristes, première région touristique française, ce que nous rappelle une exposition bien de saison, au musée de Normandie.

Après la défaite de l’empire napoléonien, les Anglais occupent Paris, puis se lancent à la découverte du continent. Débarquant au Havre, ils pratiquent les plaisirs du bain, sous les yeux de Français encore réticents.

Dans nos précédents articles, nous avions vu l’essor du tourisme et des stations balnéaires en Normandie mais une autre particularité de cette période est aussi la naissance d’une architecture propre à ces sites.

Nous délaissons le Calvados abordé dans les deux précédents numéros (Trouville et Deauville) pour traiter tout d’abord de la cité portuaire de Cherbourg qui offre elle aussi un riche contraste se reflétant à travers les vues anciennes que nous allons vous proposer.

Après avoir abordé Trouville dans le premier volet, nous nous tournons maintenant vers la localité voisine, Deauville, qui chercha à se différencier des autres stations balnéaires de la Normandie. Cette originalité est bien sûr clairement visible à travers les modèles d’affiche et vues proposés ici.

À gauche: Pigeonnier présentant un système de toiture comme à Saint-Côme-de-Fresné. Celui-ci se trouve dans le Cotentin non loin de la localité de Barneville-Carteret, le long de la route D 902. À droite : un autre modèle plus massif encore, en pierre du pays dont la partie supérieure est absente ne nous permettant pas de visualiser les lu­carnes disposées pour la sortie des volatiles. Ce pigeonnier se trouve dans le secteur de Canville dans le Cotentin. (Photos Xavier Hourblin © Patrimoine...