Patrimoine normand

Bayeux : rue de la Cave - la ville à la campagne

Vendredi 19 Mars 2010
Bayeux : rue de la Cave - la ville à la campagne

Bayeux : rue de la Cave, côté oriental de la rue.Belle façade classique (n°20) du début du XIXe siècle avec son porche ouvrant sur la cour d’un hôtel particulier.À gauche (n°22), se dresse un autre bel immeuble du XVIe siècle. (Photo Érik Groult © Patrimoine Normand)


Georges Bernage

Extrait Patrimoine Normand n°73
Par Georges Bernage.
 
Plan extrait d’un manucrit anonyme du presbytère Notre-Dame montrant l’emplacement du cimetière (qui faisait alors l’angle des deux rues et a été bâti depuis), de l’église et du presbytère Saint-Jean (Extrait de l’ouvrage de Christianne Huet, Bayeux au siècle des Lumières, La Mandragore - mise en couleurs Patrimoine Normand)
Plan extrait d’un manucrit anonyme du presbytère Notre-Dame montrant l’emplacement du cimetière (qui faisait alors l’angle des deux rues et a été bâti depuis), de l’église et du presbytère Saint-Jean (Extrait de l’ouvrage de Christianne Huet, Bayeux au siècle des Lumières, La Mandragore - mise en couleurs Patrimoine Normand)

Poursuivons notre découverte du faubourg oriental de Bayeux, dans le quartier Saint-Jean.

Dans notre précédent numéro, nous avions parcouru l’actuelle rue Saint-Jean, territoire de deux anciennes paroisses, toutes deux disparues, la paroisse Saint-Jean et la paroisse de la Madeleine. Nous allons maintenant parcourir une rue perpendiculaire : la rue de la Cave.

Nous sommes hors de la cité gallo-romaine puis médiévale, dans un vaste faubourg s’étendant sur le versant oriental de l’Aure, autour de l’axe Caen-Cherbourg. Nous restons cette fois sur le territoire de l’ancienne paroisse Saint-Jean. Les anciens plans, ceux de 1780 (plan routier) et de 1836 (plan de Peschet) montrent bien que cette rue est densément bordée d’immeubles mais que, sur ses arrières, à l’est, s’étendent alors des jardins puis des prés. C’est alors un peu la ville à la campagne, ce caractère champêtre est en partie conservé ; les jardins sont encore là au bout des passages et des venelles.

C’était autrefois un quartier pauvre, il y a un demi siècle surtout. Il a vu naître avant-guerre Roger Bésus devenu romancier et, surtout, à l’âge de la retraite, un sculpteur de grand talent, qui avait réalisé de magnifiques bustes d’un grand réalisme, en plâtre et en bronze. Il avait rapidement acquis la maîtrise de son art. C’était un homme chaleureux, malheureusement trop vite disparu. Sa mémoire est rappelée par un square, en haut de la rue Saint-Jean.

Nous commencerons cette nouvelle promenade au carrefour de cette rue et de la rue Saint-Jean. À l’angle, se dresse un café bâti à l’emplacement du cime...

 

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