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La nuit du 30 avril au 1er mai était, dans la tradition populaire, chargée de symboles. C’est ce moment qui marquait le passage des rigueurs de l’hiver vers la douceur du printemps, du sommeil de la nature vers le renouveau.

Comme tous les ans, la Société Alfred Rossel a offert le Lait de Mai. Cette année, c’est sur le parvis de l’église des Pieux qu’a eu lieu la dégustation, car l’association Terroirs, Histoires et Traditions Normandes présidée par Gérald Durel, a invité le groupe d’Alain Jeanne.

Avant la révolution, Cherbourg disposait d’une municipalité, mais les échevins n’avaient pas de bâtiments où se réunir. Ils tenaient leurs réunions dans l’auditoire de justice royale, ou dans des salles louées en ville, par exemple une salle située rue des Corderies.

« Le P’tit Capé » de Brix. La presqu’île du Cotentin maintient les traditions normandes.

Au cœur de Cherbourg, sur la place qui portait son nom - au­jourd’hui baptisée place Charles-de-Gaulle - s’élève le théâtre à l’italienne. Certains le trouvent trop baroque, voire même rococo, mais il témoigne de l’importance économique et de la prospérité de la ville à la fin du XIXe siècle.

Chaque année, début octobre, le petit bourg de Brix, dans le Nord-Cotentin, s’anime pendant deux jours pour la traditionnelle foire de la Saint-Denis, une des plus anciennes foires de Normandie.