Patrimoine normand

La foire Saint-Denis à Brix

Lundi 2 Novembre 2009
La foire Saint-Denis à Brix

La foire Saint-Denis à Brix a lieu traditionnellement chaque premier week-end d'octobre. (© Jeannine Bavay)


Jeannine Bavay

Extrait Patrimoine Normand n°72
Par Jeannine Bavay.
 
En Normandie, les foires ont toujours été très actives, événements commerciaux très importants, celle de Brix tout particulièrement. La taxe était de quatre deniers par pied pour un cheval. La Saint-Denis de Brix réunissait entre 4 000 et 6 000 chevaux ! (Coll. Jeannine Bavay)
En Normandie, les foires ont toujours été très actives, événements commerciaux très importants, celle de Brix tout particulièrement. La taxe était de quatre deniers par pied pour un cheval. La Saint-Denis de Brix réunissait entre 4 000 et 6 000 chevaux ! (Coll. Jeannine Bavay)
En Normandie, les foires ont toujours été très actives, événements commerciaux très importants, celle de Brix tout particulièrement. La taxe était de quatre deniers par pied pour un cheval. La Saint-Denis de Brix réunissait entre 4 000 et 6 000 chevaux ! (Coll. Jeannine Bavay)

Un aspect important du patrimoine : les foires du Cotentin. Chaque année, début octobre, le petit bourg de Brix, dans le Nord-Cotentin, s’anime pendant deux jours pour la traditionnelle foire de la Saint-Denis, une des plus anciennes foires de Normandie.

Traditionnellement, Brix, c’est une foire aux chevaux, même si les chevaux sont beaucoup moins nombreux qu’autrefois. Elle s’est tenue le samedi matin 3 octobre et, en même temps, un concours de foals (jeunes poulains) a eu lieu sur le stade équestre. Une vente amiable de chevaux de sport, de cobs et de poneys a été effectuée en début d’après-midi, suivie par un concours de sauts d’obstacles pour professionnels. Le dimanche, un nouveau con­cours, pour amateurs cette fois, s’est déroulé toute la journée.

Des concours d’ovins, de poulinières, et d’attelages se sont succédés toute la journée du samedi. Tango, un sympathique col­ley a montré ses talents pour manœuvrer génisses, moutons et oies. De l’autre côté de la route, des chiots attendrissants vous faisaient fondre mais vous pouviez aussi repartir avec poules, canards, perruches, callopsittes... j’allais oublier les lapins et même des furets encore utilisés par les chasseurs, mais qui sont entrés aujourd’hui dans la catégorie des N.A.C. (nouveaux animaux de compagnie). Des couples repartent tenant chacun une extrémité d’un gros sacs d’oignons, déjà spécialité de la foire au XVIIIe siècle. Poireaux, bottes de carottes, choux verts, scaroles, frisées... et potirons s’étalent le long des allées. Au total, deux cent cin...

 

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