Patrimoine normand

Prieuré Saint-Michel de Crouttes - Le jardin post-monastique

Lundi 13 Juillet 2015
Prieuré Saint-Michel de Crouttes - Le jardin post-monastique

Viviane et Jean-Pierre Ulrich vous accueillent dans leur jardin multiple du prieuré Saint-Michel de Crouttes. (© Laurent Ridel)


Laurent Ridel

Extrait Patrimoine Normand n°94
Par Laurent Ridel.

 
Jardins du prieuré Saint-Michel. La chambre rose de la roseraie. Au fond, le petit jardin japonais. (© Laurent Ridel)
Jardins du prieuré Saint-Michel. La chambre rose de la roseraie. Au fond, le petit jardin japonais. (© Laurent Ridel)

Il ne reste aucun plan, aucun témoignage du jardin qu’entretenaient les moines installés jadis dans cet ancien prieuré du pays d’Auge. Dans les années 1980, les nouveaux propriétaires ont donc imaginé un espace pour les fleurs, les plantes et les arbres. Si ce jardin contemporain conserve en partie l’esprit monastique de son ancêtre, ses multiples facettes le rendent inclassable.

« On pourrait le planter près des gunneras ». Viviane s’adresse à son mari, Jean-Pierre. Pioche sur l’épaule, il tient un colocasia à la main, en attente de sa terre d’accueil. En cette fin d’après-midi, le soleil vient de plonger derrière un rideau de vénérables tilleuls. Le couple de propriétaires se tient au bord du jardin aquatique, un îlot de fraîcheur bienvenu alors que cette journée printanière a atteint des températures estivales. Le colocasia qui, dans quelques mois, donnera une fleur semblable à celle de l’arum, habillera les rives de la grande mare. Jean-Pierre se fraie un passage à travers les gunneras, vulgairement appelées rhubarbes du Chili. On dit que ce sont parmi les plus grandes plantes vivaces du monde. Leurs feuilles peuvent se hisser jusqu’à trois mètres du sol. Qui aurait cru qu’on puisse se mettre à l’ombre de rhubarbe ?

 

Arrivée à Crouttes

Le colocasia aura fort à faire pour dominer de telles voisines mais, pour le moment, les plantes géantes n’arrivent qu’aux genoux. Pas question d’en obtenir de la compote : la rhubarbe du Chili n’est pas comestible. De toute façon, les nombreuses épines qui hérissent les pétioles (les tiges des feuilles) dissuadent toute envie gour...

 

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