Patrimoine normand

Bayeux : la rue des Cuisiniers

Dimanche 1 Février 2009
Bayeux : la rue des Cuisiniers

Cette maison à pans de bois, datée du XIVe siècle, à l’angle de la rue Saint-Martin et de la rue des Cuisiniers est l’une des plus anciennes maisons à pans de bois de Normandie conservées. Une partie de sa structure est en pierre (pignons, sous-sol, rez-de-chaussée et tour d’escalier), autour de laquelle s’articule la structure en pans de bois. Le rez-de-chaussée est légèrement surélevé, la cave étant éclairée par les soupiraux qu’on distingue en quatre endroits. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)


Georges Bernage

Extrait Patrimoine Normand n°69
Par Georges Bernage.
 
La même maison sous le même angle, vers 1880, d’après Robida, elle abritait un café et était la propriété d’A. Balan. (Coll. Georges Bernage © Patrimoine Normand)
La même maison sous le même angle, vers 1880, d’après Robida, elle abritait un café et était la propriété d’A. Balan. (Coll. Georges Bernage © Patrimoine Normand)

Menant à la cathédrale depuis la « Grande traversée », la rue des Cuisiniers est restée la plus médiévale et la plus authentique de l’antique cité des Bajocasses. Elle mérite bien qu’on s’y attarde.

Bayeux a gardé, heureusement, la plupart des noms anciens de son cen­tre. Ainsi, la rue Franche, la rue Laitière, les rues Saint-Patrice, Saint-Malo, Saint-Martin ou Saint-Jean, Quincangrogne, de la Maîtrise, des Chanoines, Bourbesneur, la Place au Bois ou la Place aux Pommes, restent attachées au passé médiéval. Certaines, comme la rue de la Poterie, la rue des Bouchers (et surtout son passage) mais aussi la rue des Cuisiniers rappellent les corps de métiers qui s’étaient regroupés dans ces rues.

Cette dernière est probablement la plus typique des rues bayeusaines. Elle rappelle les corporations des cuisiniers et rôtisseurs qui s’y étaient regroupées. Elle était admirablement située entre la rue Saint-Martin et le parvis de la cathédrale.

Comme le rappelait Simone Bertrand1 : « C’est une des rues où s’élevaient nombre de maisons à colombages, au rez-de-chaussée faisant “bouti­ques”. Plusieurs de ces plaisants logis survivent encore avec leurs façades plus ou moins masquées de ciment. Parfois seule l’avancée de l’étage le désigne aux regards, certaines autres gardent, en dépit du revêtement, leurs bois bien visibles encore. » Depuis près d’un tiers de siècle, quand ces lignes furent publiées, des enduits sont tombés et la rue des Cuisiniers est plus magni...

 

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1) in Bayeux Monumental, Editions Heimdal, Bayeux, 1976, p. 33. Simone Bertrand était alors conservatrice de la Tapisserie de Bayeux.


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