Dans la catégorie "seine-maritime" :

Depuis 2006, la Fondation Total participe, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine, plus particulièrement dans les régions d’implantation du Groupe Total, afin de contribuer à la transmission des savoir-faire et au développement économique et social local.

Entre les années 1890 et la Première Guerre mondiale, la France se lance dans un vaste programme de construction de « bateaux sous-marins » et de « torpilleurs autonomes submersibles ». Au milieu des conflits d'intérêts, des querelles d'experts ou de personnes, des revirements politiques, la Normandie, particulièrement Cherbourg et son arsenal, joue un rôle crucial. Retour sur la naissance d'une spécialisation à la renommée planétaire.

L’année dernière une fouille de grande ampleur à Harfleur a permis la fouille de vestiges gallo-romain qui se sont révélés être ceux d’une basilique de près de 600 m² (par exemple celle de Glanum - Saint-Rémy-de-Provence couvre une surface de 700 m²) et de sa cour. Les vestiges sont arasés et perturbés par un cimetière mérovingien, mais le plan est maintenant connu. La découverte de basilique en Gaule est un événement extrêmement rare. Ce monument serait daté du début du Ier siècle et avait probablement une fonction civique centrale dans l’agglomération secondaire antique de Caracotinum (Harfleur). 

Sous la monarchie de Juillet, le pays de Caux s’émeut d’une série de crimes horribles frappant les demeures de vieux villageois. Puis, les langues des taiseux cauchois se délient, préambule d’une des plus fameuses affaires criminelles normandes du XIXe siècle dont le point d’orgue reste l’expiatoire colline d’Etocquigny…

Située sur la limité septentrionale de la Normandie, la ville d'Eu s'enorgueillit d'un patrimoine riche et varié : site archéologique gallo-romain, collégiale du XIIe siècle, hospices du XVIIe siècle, chapelle du collège des Jésuites abritant les cénotaphes de Catherine de Clèves et Henri de Guise... Un de ses attraits majeurs réside également dans son château. Palais situé au cœur de la ville, entre Normandie et Picardie, entre mer et forêt, c’est au XIXe siècle qu’il connaît ses heures de gloire en tant que résidence d’été du roi Louis-Philippe. Malgré les aléas historiques, le château d’Eu est resté propriété de la famille d’Orléans jusqu’en 1954 et, il a, au cours des siècles, vu ses habitants se succéder et laisser chacun leur empreinte en ce lieu.

À la fin du XIXe siècle, l'engouement pour les bains de mers suscita la naissance d'étranges « folies ». Leur présence insolite dans le paysage cauchois fascine les promeneurs attentifs. Certaines, moins connues que des villas les plus luxueuses ont une histoire étonnante.