Par trois fois, la vieille clameur normande retentit à Argentan, suivie de la récitation du Notre-Père en français. Non, il ne s’agit, ni du retour en force du droit normand dans nos prétoires, ni du tournage d’un film historique, mais d’une importante manifestation culturelle organisée par le Comité 1204, que préside Michel Greusard, à l’occasion du huitième centenaire de l’annexion de la Normandie au domaine royal français, et par voie de conséquence, du rattachement des îles de la Manche à la seule couronne d’Angleterre.
Lire cet articleIl n’est pas de rivière plus fantaisiste que l’Iton qui, après maintes circonvolutions à travers le pays de l’Eure, se permet de disparaître sous terre sur plusieurs kilomètres du côté de Damville, puis de refaire surface avant de traverser la capitale : Évreux. Mais alors, voilà que ses eaux se divisent, s’écartent en plusieurs bras, jouant à cache-cache avec les habitants. Après quoi elle va se jeter langoureusement un peu plus loin dans l’Eure après avoir salué au passage le château Renaissance d’Acquigny. Évreux, « la cité jolie », est à l’image de sa rivière, calme en apparence mais d’une incroyable diversité. Avec en plus une remarquable ténacité, capable de résister aux plus effroyables des cataclysmes, de disparaître, puis de réapparaître en suivant le cours immuable du temps, comme si de rien n’était. Combien de fois cette vieille cité opiniâtre ne fut-elle pas brûlée, pillée, massacrée ! Combien de fois, disparue dans les flammes, fut-elle prise et reprise par des assiégeants en furie… pour renaître triomphante !
Lire cet articleLe duc est désormais vieillissant, et son bilan mitigé. Privée de son fils aîné et de son frère Odon, sa famille proche va encore s’amoindrir. Bien assis en Angleterre, son pouvoir royal le fait un peu négliger sa Normandie où s’épanouissent les grandes abbayes, symboles de sa puissance dans l’Occident du XIe siècle. Aussi de nouvelles menaces se profilent-elles au sud du duché, dans le Maine.
Lire cet articleSurplombant la vallée de l’Eure, le vaste plateau de Saint-André et de La Couture-Boussey qui s’étend de la forêt de Merey à la forêt d’Ivry, et que l’horizon barre d’un trait infini, a vu se dérouler en mars 1590 une bataille décisive.?D’un côté le « gros » Mayenne à la tête des Ligueurs du front des Catholiques ; de l’autre Henri IV et son armée de Huguenots sur la route royale qui devait le conduire vers Paris.
Lire cet articleLa renaissance de l’église Saint-Jacques-de-Compostelle à La Boissière. Tout un village autour de son église.
Lire cet articleMenaces sur les jardins d’Argences : jusqu’où ira-t-on dans le massacre du patrimoine ?
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