Bernard Dherbécourt et une des chèvres du troupeau. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand.)
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Vous qui passez à Étretat, ajoutez à votre périple la visite de la ferme du Valaine. Beau paysage, humour et bonne chère vous y attendent, arrêtez-vous !
Guidé par Monsieur Dherbécourt, propriétaire exploitant du Valaine, nous découvrons cette ferme de 65 hectares, dont la majeure partie est consacrée à la polyculture (60 ha de blé, betterave, petits pois, colza, lin et quelques jachères). Les cinq hectares qui restent ne sont pas les moindres puisqu’ils sont destinés à la production « touristique » : pâturage pour les chèvres et pommiers pour le cidre. Bernard Dherbecourt et son épouse Agnès ont en effet choisi de lier production agricole et tourisme, utilisant ainsi judicieusement le potentiel du site. La ferme est située sur les hauts d’Étretat et l’on y aperçoit les célèbres falaises. Ancien manoir de la fin du XVIIe siècle avec des corps remontant au XVIe siècle, les bâtiments eux-mêmes n’ont rien à envier aux vedettes des lieux, les chèvres. Le troupeau, constitué de 60 chèvres et d’un bouc (actuellement, le seigneur de ces dames se prénomme Macho !) de race alpine-chamoisée, a une vie fort réglée, pour se conformer aux normes d’hygiène européennes et au désir de l’éleveur de conserver une vie saine à ses chèvres. Le matin, les animaux sont à l’intérieur, dans leurs stabulations. Elles y sont libres, sauf à l’heure des repas, chacune ayant un emplacement, qu’elle conserve à tout prix. Chacune mange donc sa part de luzerne (gourmandise préférée des chèvres !), les bonnes laitières en ayant plus que les autres. L’alimentation est complétée par du foin, de la paille, du maïs entier et de l’orge. Tous les ali...
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