Harold, parjure et usurpateur : la mobilisation normande (2e partie)

Ordres de Guillaume, abattage des arbres et construction des bateaux. (Avec l’autorisation spéciale de la ville de Bayeux.)

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Une campagne diplomatique

Guillaume envoie des émissaires en Angleterre, pour le premier acte d’une longue partie diplomatique susceptible d’éviter l’affrontement armé. puis, sans attendre une réponse dont il devine la teneur, il se prépare à traverser le Chenal : que ce soit pour prendre possession de son héritage ou pour le conquérir par les armes, il aura besoin de navires, de beaucoup de navires. Il donne ses ordres, et dans toutes les futaies normandes, les bûcherons se mettent à l’œuvre, ouvrant la voie aux charpentiers maritimes.

La réponse de Harold parvient en Normandie. C’est vrai, admet l’usurpateur, il a juré, mais sous la contrainte. Comment eût-il pu faire autrement, quasi prisonnier de son hôte ? Pour lui, tous ses serments sont sans valeur. Du reste, aucun de ses engagements n’a été respecté : il s’est marié hors de la Normandie, a conservé Douvres, n’a pas livré de places fortes aux Normands. Pourquoi devrait-il leur céder son trône ? que le duc vienne le lui prendre, s’il en est capa...

 

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