Patrimoine normand

Saint-Nicolas d’Aliermont : le musée de l’Horlogerie

Samedi 2 Février 2008
Saint-Nicolas d’Aliermont : le musée de l’Horlogerie

Les vieilles horloges Saint-Nicolas dans le musée de l’Horlogerie. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)


Alexandre Vernon

Extrait Patrimoine Normand n°65
Par Alexandre Vernon.
 
Saint-Nicolas d’Aliermont : au rythme des tic-tac, dans le nouveau musée de l’Horlogerie. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)
Saint-Nicolas d’Aliermont : le nouveau musée de l’Horlogerie. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)

Il est une terre vouée à la mécanique de précision, à la mesure du temps qui vibre à chaque seconde de son éternité, là où est née l’horlogerie. C’est à Saint-Nicolas-d’Aliermont, petite commune près de Dieppe (Seine-Maritime), que tout a commencé avec les premiers horlogers du pays. Aujourd’hui, après des heures de prospérité, l’horlogerie y a dernièrement établi son musée qui raconte son glorieux passé et expose, en un parcours de 340 m2, 250 ans d’histoire horlogère en Aliermont (horloges, objets de collection, outillage, photographies, documents, témoignages).

Le premier nom qui s’im­pose à Saint-Nicolas, c’est celui de Charles-Antoine Croutte qui, en 1694, à Dieppe où il s’était installé comme horloger, avait tout perdu à la suite du bombardement de la flotte anglaise. Il cherchait alors un endroit tranquille pour exercer son métier qui exigeait silence et sérénité. C’est à Saint-Nicolas-d’Aliermont qu’il le trouva, sur ce plateau boisé au-dessus de Dieppe, dans ce modeste hameau tout en longueur dont les habitants se consacraient à l’agriculture.
 

Les premiers mouvements

Pour mesurer le temps, on eut recours depuis toujours à l’orientation de l’ombre projetée sur le sol ou sur un mur, d’où la floraison de cadrans solaires en tous genres que l’on retrouve encore sur les façades des maisons, des châteaux. Il y avait bien le coq qui chantait jadis pour réveiller les soldats des légions romaines. On employa ensuite la clepsydre, sorte d’horloge à eau qui avait l’avantage de fonctionner aussi durant la nuit. Tout cela était bien imprécis. Il y eut aussi le sablier. Mais lui n’indiquait pas l’heure, mais la durée de temps. Ce qui était toutefois utile sinon pour compter les heures par rapport au soleil. Puis vint l’horloge, an­cêtre de nos montres moder­nes. Ainsi naquit la science de l’horlogerie pour répondre à la soif de l’homme à vouloir connaître les moments précieux qu’il vivait, à les dé...

 

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