Duo céciliums ténor et ténor basse accompagné d’une vielle à roue. Pour Pascal Joulain, fondateur et secrétaire trésorier de l’Espace Musical : « Le cécilium ne doit pas rester dans une vitrine à l’abri du toucher. Il sort. Il a sa vie. C’est redevenu un véritable instrument de musique. » (© Fondation du patrimoine)
C’est une singularité encore trop peu connue : la Normandie est (aussi) une terre musicale. Par la qualité et le nombre de ses compositeurs et interprètes bien sûr, mais aussi par ses luthiers. C’est pourquoi l’association l’Espace Musical, basée à Darnétal, œuvre pour la valorisation d’instruments créés et fabriqués dans la région. Parmi eux, une pièce remarquable et unique : le cécilium. Pas étonnant que la Fondation du patrimoine s’y intéresse…
La lutherie normande : une riche histoire trop souvent mal connue
L’histoire de la lutherie normande est d’abord liée aux abbayes, les instruments venant accompagner le chant religieux. Il en reste des témoignages iconographiques, notamment avec les anges musiciens (pierre, bois, vitrail…)
Puis Rouen s’imposera jusqu’au XVIe siècle comme centre européen de la facture d’orgues avec Jehan Titelouze (1562/63-1633), Charles Lefebvre (1670-1737) et son fils Jean-Baptiste-Nicolas (1705-1784). Pour sa part, le petit village de La Couture-Boussey (Eure) est considéré comme le « berceau français » de la fabrication des instruments à vent : musette de cour, flûte, clari...
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