Forêt d’Eawy, ou la promesse de randonnées sans fin dans une hêtraie d’exception. (© Stéphane William Gondoin)
Avec 13 % de son territoire boisé, la Normandie semble faire pâle figure quand la moyenne nationale du couvert forestier dépasse les 30 %. Cependant, la qualité de ses grands massifs la consacre comme une région d’excellence pour la sylviculture. Direction les portes du pays de Bray pour y découvrir l’une des plus belles hêtraies de Seine-Maritime.
Eawy ! Un nom étrange, un brin mystérieux, qui interroge d’emblée sur sa prononciation. Écartons tout de suite une éventuelle version anglicisée du type Iwi ou, pire, Iwouaï, ce toponyme ne devant strictement rien à nos amis d’outre-Manche. Sa racine est plutôt à rechercher du côté de la langue de nos lointains ancêtres médiévaux, pour qui eave (autres versions eauve, ive, iwe…) signifiait simplement « eau ». Alors choisissez la version que vous préférez, Éavi, Éaüi ou Éaoui (cette dernière ayant plutôt notre faveur…), personne ne vous en tiendra réellement rigueur !
Une forêt fragmentée
Eawy est un vestige des immenses massifs qui recouvraient le pays de Caux et le pays de Bray au haut Moyen Âge. La forêt domaniale occupe actuellement une superficie 6550 hectares. Elle s’étire entre la commune de Saint-Germain-d’Étables au nord, et celles de Saint-Saëns et de Maucomble au sud. La vallée de la Varenne forme sa limite ouest, et la boutonnière de Bray – une vaste dépres...
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