Dominique Naslin et son calvados fermier (© Jean-Luc Péchinot).
Les vergers de pommiers encore accrochés aux collines du Perche témoignent d’une tradition bien ancrée : la fabrication du cidre. Mais pas n’importe quel cidre ! Sa typicité est même en cours de reconnaissance en vue d’une appellation contrôlée.
Si la culture du pommier date dans le Perche du XVIe siècle, elle ne s’y développa au sein des domaines religieux ou nobles qu’aux XVIIe et XVIIIe. Produit dans quasiment toutes les fermes, le cidre devint alors une boisson populaire. Laquelle, issue de variétés typiques, conjuguées à un terroir et un climat particuliers, donnent aujourd’hui ses lettres de noblesse à un cidre percheron que commercialisent six producteurs.
Un cidre de caractère dont la fermentation, sans ajout de levures, précède une prise de mousse naturelle en bouteille. De couleur jaune doré à orangé, ce jus charpenté se distingue par la finesse de son équilibre et sa richesse aromatique : une attaque moelleuse, une longueur en bouche tannique et légèrement amertumée, et une finale fraîche subtilement acidulée, ainsi qu’en témoignent les cuvées de la Maison Ferré, à Comblot, près de Mor...
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Dossier "Le Perche" (16 pages) :
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