Dans la catégorie "pays d'auge" :

Au milieu du XIXe siècle, Deauville n’est encore qu’un modeste village d’une centaine d’habitants, discrètement niché sur un flanc du coteau de Canisy. L’irruption de trois hommes d’affaires avisés va sortir la petite commune de l’anonymat.

- L’ai je-bien descendu ? En longeant la Côte Fleurie, entre Villerville et Trouville, j’ai eu une pensée émue pour cette comédienne qui, un soir de 1933, au pied de l’escalier Dorian du Casino de Paris, a lancé cette phrase devenue mythique, cette comédienne qui est venue mourir trente-trois ans plus tard au château de Hennequeville.

Depuis vingt ans, on en entendait parler. Deauville l'a fait à l'occasion des 150 ans de la station. Pour onze millions et demi d'euros, le Pôle International du Cheval est sorti de terre. Géré par une SAEML (société anonyme d'économie mixte locale) qui emploie douze salariés, il développe sur neuf hectares des installations spacieuses et fonctionnelles.

Depuis le IXe siècle, qui vit les premières implantations de Vikings dans ce qui allait devenir la Normandie, il est de coutume de donner aux nouveaux hameaux le nom de leur premier occupant, suivi du suffixe latin villa, qui désigne un domaine rural chez les Romains. Tous nos noms en ville n'ont pas d'autre origine. Deauville n'échappe pas à cette règle largement appliquée. En 1060, il s'appelle Auevilla.

Avril de 1949. Après avoir tenté un casse dans une bijouterie de Deauville, René la Canne, René Girier pour l’état civil, vient en effet d’être écroué à la maison d’arrêt de la ville qui a donné son nom à un succulent fromage à pâte molle. Mais quel étonnant personnage que ce René la Canne, ainsi surnommé depuis qu’une balle lui avait traversé une jambe et qu’il boitait bas.

Le Cercle Littéraire Proustien a fêté en 2010 ses 10 ans d’existence. En point d’orgue de la célébration, il a offert lors d’un concert la sonate dite de Vinteuil, composée par Claude Pascal en 1945.