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Au XIe siècle, Rouen était la plus grande ville du royaume de France. À part quelques éléments dans la crypte de la cathédrale, il ne nous reste plus de vestiges de cette époque mais les archéologues ont retrouvé des traces de l’habitat rouennais du Xe siècle.

En escaladant, l’autre jour, à Étretat, les dizaines de marches qui mènent sur les hauts de la falaise d’Amont, je revivais la grande et tragique journée du 8 mai de 1927. Une journée commencée sur l’aéroport du Bourget. Deux hommes, deux aviateurs, sont arrivés dès potron-minet ; ils font lentement le tour de leur avion, un grand biplan Levasseur tout neuf qui est d’une blancheur immaculée.

Sur le haut plateau qui domine la vallée de la Seine, dans l’écrin de verdure du Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande, le château d’Ételan est une perle de la Renaissance. Au milieu de la campagne normande, il apparaît hors du temps, comme un oasis de paix et de sérénité. Beaucoup de grands personnages, dans un décor inchangé depuis des générations, ont subi son charme dont : François Ier qui venait y chasser, Catherine de Médicis, régente du royaume, accompagnée de son fils Charles IX, Henri IV, Michel de l’Hospital, Voltaire, André Caplet, compositeur… avec de nos jours des visiteurs en nombre.

Le Marité, de Fécamp à Granville, après sa restauration à Saint-Vaast-la-Hougue.

La pêche à la morue dans les eaux de Terre-Neuve concernait des centaines de milliers d'hommes des régions littorales françaises et même de l'arrière pays : 12 000 navires, 450 000 hommes y étaient employés, approximativement, pour le XVIIIe siècle. Quatre-vingts dix ports du littoral français armaient pour cette pêche et parmi eux, les ports normands jouaient un rôle important surtout Granville et Fécamp.

Plusieurs expositions, ayant pour thème Voyages pittoresques 1820-2009, se sont tenues en Normandie l’année dernière, rappelant la redécouverte romantique de notre région au début du XIXe siècle. Revenons sur cette grande période.