Agiles comme ceux d’une tricoteuse, les doigts du vannier courent sur les fines tiges flexibles qui s’entremêlent comme par enchantement. Rang après rang, le panier s’élève, prend forme, s’affine bientôt en un objet achevé. À Rémilly-sur-Lozon, une entreprise artisanale a miraculeusement conservé un savoir millénaire intimement lié aux marais voisins.
Lire cet articleDe mémoire d’homme, on n’avait encore jamais vu cela : l’ordination de l’évêque de Coutances dans sa propre cathédrale. Et pour cause : la dernière remontait à 1853 ! C’était celle de Mgr Jacques Louis Daniel, qui devait présider aux destinées du diocèse jusqu’en 1862. Depuis, tous les évêques de la Manche avaient été ordonnés ailleurs, dans leur diocèse d’origine. Aussi la cérémonie du 3 juin fait-elle figure d’exception dans la cathédrale érigée entre les XIe et XIIIe siècles grâce aux libéralités des Normands d’Italie.
Lire cet articleSur le plan touristique, il n’y a qu’une Normandie avec l’Office de Tourisme basé à Évreux. Sur le plan religieux, l’archevêché de Rouen rassemble tous les évêchés normands. Mais il n’y a aussi qu’un musée de Normandie et il est de grande qualité.
Lire cet articleLa fête des Rouaisons est se déroule tous les ans dans un lieu différent, aux environs de l’Ascension, pour correspondre à la fête religieuse. Son but est de rassembler toutes les communautés d’expression normande des Iles anglo-normandes à la Seine-Maritime, en passant par tous les territoires de Normandie. Ce fut Montebourg en 1998, Jersey en 1999, Guernesey en 2000, Coutances en 2001, Jersey en 2002, Guernesey en 2003, Bayeux en 2004, Jersey en 2005, Guernesey en 2006 et cette année Bricquebec du 14 au 20 mai.
Lire cet articleJean-Xavier de Saint-Jores nous avait déjà présenté ce sujtet important de l’art populaire normand, une vente récente nous permet de compléter ce sujet.
Lire cet articleL’abandon de la messe en latin, l’introduction de guitares dans les églises, des paroles un peu niaises qui relèvent plus des chants scouts que de la musique religieuse, un pseudo-modernisme en vogue aux JMJ, ont contribué à faire du chant grégorien un art oublié, rangé au garage comme un véhicule vénérable qui suscite l’admiration, mais qu’on a renoncé à conduire… Pourtant, il est encore bien vivant, ainsi qu’en témoigne un CD récemment enregistré en Cotentin. Car il existe un plain-chant normand, forgé par des siècles de tradition coutançaise.
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